Les grandes entreprises trébuchent de plus en plus

Les grandes entreprises trébuchent de plus en plus

Publié le 14 juin 2012

Plus on est gros, plus on est l’abri d’une crise. Telle était la règle dans l’imaginaire commun. Problème, aujourd’hui les grandes entreprises tombent aussi.

défaillances grandes entreprises

C’est à n’y rien comprendre. Les entreprises mettent un peu moins la clé sous la porte mais le coût afférent à ces fermetures, lui, continue d’augmenter. Une tendance due à l’augmentation des procédures de mise en faillite des grandes entreprises. En particulier, celles de plus de 250 salariés dont le nombre de d’ouverture de procédure en faillite a bondi de 12%. Aouch !
Or, comme le rappellent les auteurs de l’étude : « traditionnellement, l’entreprise-type touchée par une défaillance est une entreprise de moins de 10 ans ou une entreprise d’un salarié ou moins ou encore une micro-entreprise ». C’est moins le cas aujourd’hui, même si elles restent malheureusement majoritaires dans la part des décès d’entreprises.

Baisse de la consommation, hausse des défaillances

Secteurs les plus touchés, la construction et la distribution représentent à eux seuls les trois quarts des faillites d’entreprises. L’agroalimentaire, le transport et l’automobile ne sont pas non plus épargnés par la crise. En revanche, les activités de l’électronique et des métaux voient ses risques de défaillance diminuer, selon l’organisme public d’assureur-crédit. Peut-être est-il temps d’ailleurs pour eux de faire un nouveau tour de table des investisseurs pour consolider cette bonne réputation ?
Une levée de fonds qui permettrait également aux entreprises de s’attaquer aux marchés émergents. D’autant que, selon la Coface, les entreprises orientées vers l’export ont une probabilité moindre de faire faillite. En effet, celles qui se contentent du marché national sont davantage soumises aux aléas de la consommation intérieure. «Ainsi, un ralentissement de 1% de la consommation des ménages est associé à une augmentation de 0,6% des défaillances» explique la Coface. À bon entendeur…

Tancrède Blondé

 
 

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