À l’occasion de la 4ème édition du G20 YES (Young Entrepreneur Summit), 400 entrepreneurs du monde entier se réunissent du 2 au 5 juin à Mexico pour donner à l’hôte du prochain G20, Felipe Calderón, une liste de propositions qui favoriseront les entrepreneurs et donc la croissance.
Le pli est pris. Dorénavant, avant ou pendant la réunion des vingt plus grands dirigeants du monde, des entrepreneurs influents se regroupent pour que la cause de l’entrepreneuriat ne soit pas oubliée. D’autant que le thème de la croissance fait son retour dans les débats des grands de ce monde. Pour Grégoire Senthiles, président du G20 YES France et dirigeant de NextStage, « il s’agit d’y faire entendre la voix des entrepreneurs qui sont les premiers déterminants de la croissance et de la création au niveau d’emploi au niveau mondial » explique-t-il au micro de BFM Business.
Pour Laurent Horwitz, PDG de Companeo, un des 22 représentants de la délégation France, « les travaux de ce G20YES vont permettre d’identifier les principales pistes pour développer l’entrepreneuriat en France et dans les pays membres du G20 ». En particulier, les moyens d’atteindre à coup sûr un écosystème entrepreneurial mature dans chacun des pays.
espoir de générer à nouveau de la croissance
Président de l’entreprise de textile Smuggler, Gilles Attaf ira également à Mexico parler du « Made in France ». Il expliquera à ses homologues et aux décideurs politiques comment cet outil a permis de redynamiser un secteur, trop souvent associé à une espèce « en voie de disparition ». Il montrera que les entrepreneurs savent également perpétuer les savoir-faire. Une méthode qui intéressera, on n’en doute pas, les entrepreneurs et dirigeants politiques des économies émergentes.
Enfin, avant de rejoindre les entrepreneurs du monde entier, Grégoire Sentilhes, a également déclaré qu’il est également indispensable de remettre « les entrepreneurs au cœur du modèle économique, culturel et social du 21ème siècle et permettre aux jeunes de devenir entrepreneurs de leur destin ». De là viendra l’espoir « de générer à nouveau de la croissance ».
Tancrède Blondé