D’après l’Insee, la France a moins constaté de défaillance d’entreprise en 2011 par rapport à l’année dernière.
Les perspectives sont parfois trompeuses. Malgré la deuxième vague de crise observée pendant la période estivale de 2011, les Tribunaux du commerce ont statué sur le cas de « seulement » 50.354 entreprises en difficulté. Une tendance justifiée par la légère reprise du premier semestre 2011. Autant dire, il y a une éternité.
L’Insee constate également une légère diminution des procédures de défaillances d’entreprises. 3 877 cas ont été jugés contre 4 253 au dernier mois de novembre, en données corrigées des variations saisonnières. Sur l’échelle du trimestre, les faillites sont restés à un niveau égal par rapport aux trois mois précédents (-0,2%).
Est-ce à dire qu’ils ont été retenus le temps de la campagne électorale. C’est en tout cas ce que veut faire croire le nouveau gouvernement socialiste. Et notamment par Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, qui parle de « désastre industriel laissé par la droite ».
L’avenir dira si les défaillances ont une couleur politique.
Tancrède Blondé