L’agroalimentaire en France a augmenté son chiffre d’affaires de 6,8% en 2011. Une performance qui n’aurait pas été possible sans l’ouverture à l’international.
D’après l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), le secteur s’est bien tenu en 2011 avec des ventes qui se sont élevés à 157,2 milliards d’euros, soit une croissance en valeur de 6,8% en un an. L’Ania précise également que son bénéfice a encore augmenté entre avril 2001 et mars 2012, passant de 6,8 milliards à 7,4 milliards d’euros. Ainsi les exportations s’établissent en 2011 à 41,49 milliards d’euros.
Des performances à mettre sur le compte des boissons, qui « trustent » les exportations françaises du secteur à hauteur de 30,5 %. Autant dire qu’elles restent indispensables pour que l’agroalimentaire maintienne un bénéfice solide. D’autant que les excédents se sont accrus de 300 millions d’ euros. Les produits laitiers et glaces contribuent également à la relative bonne santé du secteur agroalimentaire avec un excédent de 3,2 milliards d’euros. Le travail des grains complète le podium avec un solde positif 1,3 milliard d’euros.
En revanche, les préparations et conserves à base de poissons et les produits à base de fruits et légumes accusent un déficit de 2,7 et 2,2 milliards d’euros. Les huiles et graisses végétales ne sont pas non plus en bonne santé. Plus étonnant pour la France, les produits issus de la viande et de la boulangerie sont également déficitaires même s’il reste moindre (- 463 millions et – 434 millions).
Une bonne santé qui reste donc relative d’autant que l’Ania s’inquiète de l’imposition de nouvelles barrières non tarifaires dans le reste du monde. Sont visés, sans surprise, l’Argentine, la Russie et la Chine.
Tancrède Blondé