Les procédures collectives pour salaires impayés franchissent la barre symbolique des 4000 depuis le début de l’année 2012.
Que cela soit dit une bonne fois pour toutes, cette année le printemps n’aura pas lieu dans l’économie Française. En effet, après deux ans de baisse continue, les lancements de procédures judiciaires pour non-versement de salaire ont augmenté de 6% sur le seul premier trimestre 2012. Sans surprise, les salariés de petites entreprises sont les plus touchés par ces défaillances.
En particulier les salariés de TPE (0 à 9 salariés), qui concentrent à eux seuls la quasi-intégralité de l’ensemble de ces procédures. Un autre signe de la vulnérabilité des TPE en ces périodes de contraction économique. Malheureusement, le fait de ne pas pouvoir payer ses employés est un bon indicateur.
Et pourtant, les procédures d’impayés de salaires baissaient sans discontinuer jusqu’à la fin de l’année dernière. Période qui n’était pas non plus épargnée par la crise. Loin s’en faut. Il semblerait que le ralentissement brutal de l’activité cet hiver, couplé à un resserrement du crédit ont asséché les ressources financières des TPE en très peu de temps.
Comment faire face ? En attendant de retrouver un business-modèle qui permette de retrouver le chemin de la croissance, les entrepreneurs peuvent faire appel à l’AGS, organisme de garantie des salaires.
Tancrède Blondé