Malgré la crise de la dette qui a empoisonné l’Europe, les PME n’ont pas l’air de se détourner de la zone euro.
L’avenir est toujours à l’export. À en croire la 2ème édition du baromètre « PME, les clés de l’export » de TNS Sofres réalisée pour UPS et la CGPME, neuf TPE – PME sur dix cherchent toujours à développer leur activité à l’international. 62% des entreprises interrogées ont d’ailleurs une activité à l’export qui représente plus de 25% de leur chiffre d’affaires à l’export. Une tendance en légère hausse par rapport à l’année dernière.
Une nouvelle révélatrice de l’état d’esprit positif des entrepreneurs français d’autant plus que la crise de la dette des États européens ne semble pas avoir entamé leur envie d’exporter. En effet, 71% des entrepreneurs de TPE – PME n’envisagent pas de revoir leurs zones d’exportation en dehors de l’Union Européenne. Mieux, l’UE reste la zone d’export privilégié des entrepreneurs français à l’export.
L’intérêt pour l’Amérique du Nord explose
Pour Jean-François Roubaud, président de la CGPME et rapporteur de l’avis du Comité Economique, Social et Environnemental, l’Union Européenne « est toujours perçue par les TPE/PME comme une zone d’exportation économiquement sûre, et qui plus est, facile d’accès ». La distance réduite entre les pays semble également jouer dans le choix d’exporter dans la zone euro
En moyenne, les entreprises françaises exportent en moyenne dans 3,6 zones géographiques contre 3,2 en mai 2011. Dans l’ordre d’importance, un tiers des entrepreneurs exportent au Moyen-Orient (24 % en mai 2011), 22 % en Afrique subsaharienne (16 % en mai 2011) et 21% en Amérique du Nord. L’intérêt des entrepreneurs français pour ce dernier continent explose du fait de l’évolution du taux de change euro/dollar.
Tancrède Blondé