Les dirigeants d’entreprises à taille intermédiaires (ETI) ne connaissent pas la crise. Raison à cela la croissance externe, considérée comme le meilleur levier de développement.
Malgré la sinistrose ambiante, certaines entreprises arrivent à tirer leur épingle du jeu. En particulier les ETI, aujourd’hui seul moteur encore en marche qui entraîne la croissance économique française. L’année dernière, 44 % des dirigeants d’ETI déclarent avoir connu une période de croissance sur 3 les derniers exercices. Et ça va continuer ! 46% des dirigeants d’entreprises prédisent une augmentation de leur chiffre d’affaires pour 2013 et 2014. Seuls 9% d’entre eux anticipent une prochaine rétractation du chiffre d’affaires.
Autre bonne nouvelle pour l’économie française, 8 patrons d’ETI sur 10 jugent qu’ils augmenteront la rentabilité de l’entreprise dans les deux prochaines années. Une bonne nouvelle pour l’emploi. La preuve, 19% des chefs d’entreprises interrogés préparent des embauches. Une tendance qui s’affirme encore plus dans les ETI de 1000 à 5000 salariés. Les entrepreneurs qui disposent d’une structure de la taille d’une PME ne peuvent malheureusement pas en dire autant.
La croissance externe permet d’acquérir de nouvelles technologies
De bons résultats qui s’expliquent par l’utilisation de la croissance externe comme moyen de développement. D’autant que les opportunités se multiplient en période de crise. D’ailleurs, près de la moitié des grandes ETI de plus de 1000 salariés ont réalisé une opération de croissance externe sur les 5 dernières années. Ce qui ne les empêche pas d’envisager l’acquisition d’autres entreprises dans les deux prochaines années. Au final, 29% des chefs d’entreprises d’ETI ont utilisé la croissance externe pour augmenter leur chiffre d’affaires.
Mais une stratégie de développement ne se limite pas à un seul levier. Ces périodes de croissances sont articulées avec une stratégie d’internationalisation et d’innovation. Résultat, aujourd’hui 80% des ETI ont ouvert une activité à l’étranger. Une autre belle performance au regard du fait qu’à peine une ETI sur quatre avait réalisé plus de 30% de son chiffre d’affaires à l’étranger. Et puis, la croissance externe permet aux ETI d’acquérir de nouvelles technologies ou compétences.