L’omniprésence d’Internet oblige les entreprises et les PME françaises en particulier à développer des applications mobiles. Une arme à double tranchant si la qualité n’est pas au rendez-vous.
La mode est aux applications mobiles. Mais comme tous nouveaux secteurs en croissance exponentielle, beaucoup de déchets sont à prévoir. Or la moindre anicroche est rédhibitoire dans un monde où la culture du « zapping » met impitoyablement les « appli fails » de coté. Un sentiment que confirme StarDust qui a mené en 2011 une étude sur près de 1000 mobinautes.
« 75% des utilisateurs déclarent désinstaller une application qui est techniquement instable. Cette situation peut vite devenir intenable pour une marque qui en parallèle déploie des investissements marketing pour générer de la visibilité pour ces services mobiles » explique Guillaume Gimbert en charge du Marketing de StarDust. En clair, la PME française n’a pas intérêt à se rater ! D’autant qu’avec « le boom des smartphones et tablettes, le mobile est devenu un contributeur significatif au chiffre d’affaires internet de nos clients » complète-t-il.
20% des consommateurs se déclarent insatisfaits des applis mobiles
Et le consommateur français, comme probablement à l’étranger, n’accepte pas les excuses. En effet, 80% des sondés estiment que lorsque l’application ne fonctionne pas, la faute en incombe à l’éditeur. Et quand on sait que 20% d’entre elles se déclarent insatisfaites, l’image de la marque en question pâtît de manière significative pour 8 personnes sur 10. Résultat, la marque repart aussi vite qu’elle est arrivée sur le mobile. Alors, bien entendu, rien n’est perdu mais les PME auront bien plus de mal à convaincre lorsque l’appli sera nettoyée de ses éventuels « crashs ».
Alors entrepreneurs, quitte à repousser la date de sortie de votre nouvelle application mobile, assurez-vous de ne pas gâcher votre entrée dans l’ère du smartphone et de la tablette tactile.