Selon une étude réalisée par l’association française des investisseurs en capital (Afic) et l’association française de la gestion financière (AFG), le nombre de souscripteurs à des fonds d’investissements de proximité (FIP) et Fonds communs de placements dans l’innovation (FCPI) a chuté en 2011.
L’épargne des Français ne se dirige pas vers l’économie nationale. C’est un fait ! Seuls 91.000 FIP et FCPI ont été souscrite en 2011 pour s’élever à 757 millions d’euros, soit une chute de 15% en une seule année. Un effet presque mécanique de l’abaissement du taux de 25 à 22% sur la réduction d’impôt s’ils les épargnants placent leurs argents dans ces deux fonds. En clair, ce n’est pas demain que les entreprises régionales et innovantes auront un accès plus facile au crédit pour se financer.
Ce qui est bien dommage au regard de l’effet bénéfique qu’ont ces outils financiers sur nos entreprises françaises. C’est bien simple, une autre étude réalisée par l’AFIC en collaboration avec Oséo, démontre que les entreprises bénéficiaires de l’argent des particuliers affichent une croissance qui va du simple au double, tant pour le chiffre d’affaires que pour les effectifs. Étrange dès lors d’assécher encore davantage cette source de financement en abaissant, probablement à l’automne prochain, le taux à 18% ? Décidément, les voies de la finance publique sont impénétrables…