Grâce à une étude réalisée sur 900 voyageurs européens, l’agence Egencia esquisse un premier profil-type du voyageur d’affaires européen. Entrepreneur élevé au « born globale », saurez-vous vous reconnaître ?
À première vue, pas de grandes surprises. Le voyageur d’affaires est un homme entre 31 et 50 ans qui prend l’avion deux fois par mois et, la plupart du temps, en classe économique. Près d’un voyageur sur deux organise, si possible, leurs séjours sur une seule journée afin de ne pas accumuler d’éventuels frais d’hôtel. Néanmoins, le voyageur d’affaires ne se refuse pas quelques conforts lors des trajets en avion. Notamment, l’option de passage en priorité qui économise le temps passé dans la queue pour les contrôles de sécurité. Il n’y a pas de petits plaisir…
Mais parfois l’entrepreneur en voyage d’affaires ne peut éviter l’hôtel. Et souvent, il lui manque des choses. Par exemples 59% de ces itinérants en quêtes de nouveaux marchés quémandent au personnel attitré de les fournir en chargeur de téléphones portables/MP3/ordinateur. L’étude montre également que près d’un voyageur sur deux oublierait son dentifrice avant de partir. À moins que ce ne soit une manière d’économiser quelques euros sur le budget « hygiène »… Enfin, un tiers des voyageurs d’affaire demande aux hôteliers de les fournir en… chaussons. C’est vrai, pourquoi se priver !
Tourisme ou spa fitness ?
Enfin, pourquoi le nier, le voyageur d’affaires alliera souvent l’utile à l’agréable. 50 % des personnes interrogées rappelle l’étude profiteront de « l’excursion » pour faire un peu de tourisme. Rien de bien étonnant ! Moins connu, 4 voyageurs d’affaires sur 10 déclarent profiter de la piscine de l’hôtel. Un petit luxe comme un autre s’ils ne jouissaient pas par ailleurs du spa et du centre fitness de l’hôtel. Il faut bien se détendre après les rendez-vous professionnels ! C’est à se demander pourquoi les entrepreneurs français empruntent si peu le chemin de l’international.
Peut-être à cause de certains désagréments inhérents aux voyages d’affaires comme par exemple les procédures de sécurité à l’aéroport, cités par 60 % des personnes interrogées. Visiblement une très grande contrariété vue qu’elle arrive avant le temps passé loin de ses proches. Quant au fait de s’occuper des notes de frais au retour de voyage, cité par tout de même un tiers des voyageurs d’affaires, la rédaction a presque envie de dire : « faut pas trop pousser non plus ! »