D’après une étude commandée par Acronis, les petites et moyennes entreprises passeront plus rapidement au Cloud computing en 2012 que les grands groupes.
Le mouvement est en marche. D’après le cabinet Ponemon qui a effectué une étude mondiale pour le compte de la société Acronis, spécialisée dans les plans de reprise d’activité en cas de panne majeure du système informatique, 21% des PME interrogées auraient virtualisé leurs serveurs en 2011. Une vague bien moins grande que ce qui était attendue l’année dernière.
Néanmoins la tendance au tout virtuel devrait se confirmer. En effet, plus d’une entreprise sondées sur 3 ont l’intention de s’engager dans la voie virtuelle en 2012. D’abord pour améliorer leur productivité, ensuite pour rendre leurs structures plus souples et réactives dans un monde qui avance à la vitesse de la lumière. Enfin selon les entrepreneurs, le Cloud computing allégerait les coûts de structures informatiques.
Une PME produit 40 To de données chaque année
Mais du rêve à la réalité, les entreprises tardent souvent à franchir le rubicon. En partie à cause du manque de confiance envers les fournisseurs de Cloud. Ce qui est problématique lorsqu’on est censé garder toutes les données confidentielles d’une entreprise. Et à ce jeu, les Suédois sont les plus méfiants, devant les Italiens, les Norvégiens et les Français. Résultat, au jour d’aujourd’hui, le Cloud n’englobe que 19 % des infrastructures des entreprises sondées. Le virtuel n’est pas encore la norme.
Enfin, l’étude qui porte sur 6000 entreprises montre qu’une PME produit chaque année 40 To (tera octet) de données nouvelles. Pas facile à stocker, conserver et protéger ! Or une PME sur trois est encore sous-équipée en matière de protection et de sauvegarde des données professionnelles. En clair, qu’arriverait-il à votre entreprise en cas de problème informatique majeur ? La question est posée.