Malgré un contexte de crise, les entreprises françaises ne rabotent pas leur budget innovation. C’est une bonne nouvelle !
« Il faut oser ou se résigner à tout ! » Cette phrase de Tite-Live, fameux historien romain, s’accorde parfaitement à l’état d’esprit des entreprises françaises face à la vague de froid économique qui les assaillent. En effet, 16 757 demandes de brevets ont été effectués en 2011, soit 1,1% de plus qu’en 2010 d’après l’institut national de la propriété industrielle (INPI). « Les entreprises françaises ont pris conscience que leur créativité constitue une richesse stratégique clé » commente Yves Lapierre, directeur général de l’INPI.
Le dépôt de marque fléchit quant à lui très légèrement (-0,8%) avec 91 214 demandes d’enregistrement en 2011. Les dessins et modèles restent également stables avec une augmentation inverse de 0.8%. Une tendance à la hausse qui se confirme pour la deuxième année consécutive. Plus globalement, le rythme soutenue des innovations illustre la volonté des entreprises françaises d’internationaliser leur activité. Et pour ce faire, elles doivent se protéger face à la concurrence internationale, toujours plus rude au fil des ans.
Mais pour rendre à César ce qui est à César, l’innovation en France ne se porterait pas aussi bien sans les efforts de l’INPI. En effet, l’institut a su accompagner les entreprises vers une meilleure protection de la propriété industrielle. Notamment, par la dématérialisation de ses procédures qui a permis l’enregistrement de 75% des brevets et 66% des nouvelles marques en 2011. Alors, dirigeants de PME, ne vous résignez pas, l’innovation passe aussi par là.