Malgré des capacités financières bien supérieures, les grandes entreprises ne font pas rêver les jeunes.
L’avenir appartient à ceux qui travaillent dans une PME. C’est en tout cas ce que révèle une étude du groupe Adia qui observe la perception des TPE-PME par les jeunes de moins de 26 ans. En effet, près de 8 jeunes sur 10 lieraient davantage leur avenir professionnel à une petite ou moyenne entreprise qu’une grande structure, privilégiée par seulement 21 % des jeunes sondés. Des résultats qui surprennent également Thierry de Courtilles, directeur général d’Adia, interrogé pour l’occasion par l’Express. Selon lui, « on assiste à une redistribution des cartes ».
Parmi les principaux motifs de cette idylle, les jeunes invoquent l’esprit d’initiative et les plus grandes possibilités d’évolutions professionnelles dans une PME, en croissance par définition. Les jeunes souhaitent également travailler dans un espace convivial qu’ils associent plus souvent à une structure à taille humaine. Autrement dit les entreprises de moins de 250 salariés. Enfin, les PME respecteraient les valeurs humaines.
Plus étonnant, l’étude montre que les jeunes amoureux de la TPE – PME appartiennent à la catégorie des jeunes confiants dans leur avenir professionnel. Autrement dit, les grands groupes, contraire du dynamisme à leurs yeux, ne donnent plus autant envie. Alors évidemment, le prestige de la marque et les salaires jouent en leurs faveurs, mais la grande boîte ne respire plus la « djeuns attitude » au regard des jeunes.