Fort du téléchargement d’un logiciel gratuit dédié aux auto-entrepreneurs, Ciel présente en association avec l’ Union des Auto-Entrepreneurs (UAE) la 4ème édition du baromètre du régime.
La barre des 1 million d’auto-entrepreneurs vient d’être franchie et pourtant le profil type de celui-ci commence à peine à sortir totalement du brouillard. Il est vrai que les 285.000 téléchargements du logiciel gratuit « Ciel Auto-entrepreneur Facile » simplifie les choses. Aujourd’hui, on peut légitimement affirmer que l’auto-entrepreneur est un homme actif âgé entre 40 et 59 ans et 20 ans d’expérience professionnelles. On note également que l’auto-entrepreneur se « seniorise » avec une augmentation de 10% des plus de 50 ans par rapport à 2010. Autrement dit, le régime de l’auto-entrepreneur leur sert à démarrer une 2ème vie professionnelle
Autre information de taille, plus d’un auto-entrepreneur sur trois déclarent vivre de son activité, contre 28 % en 2010. En revanche, il ferait toujours connaître son activité par le bouche-à-oreille même s’il prend davantage en compte Internet et, en particulier, les réseaux sociaux (+ 6% vs 2010). Un signe de la professionnalisation d’autant plus marquant que les auto-entrepreneurs ne sont plus que 10% à déclarer des difficultés pour établir une grille de prix pertinente, contre 23% en 2010.
40% des auto-entrepreneurs envisagent de changer de statut
En revanche, s’ils considèrent ne pas avoir de difficulté, tant dans la création que dans la gestion de l’entreprise, près d’un auto-entrepreneur sur deux butent toujours sur la recherche de nouveaux clients. Et, à en croire le baromètre, 64% des auto-entrepreneurs proposent des activités de prestation de service. Un secteur dans lequel il est visiblement plus facile d’exercer au regard de la chute de 17% des activités d’auto-entrepreneurs dédiées à la vente de marchandises. L’impossibilité de récupérer la TVA sous ce régime jouant à plein.
Quant à l’avenir, 40% des auto-entrepreneurs qui envisagent un changement de statut prévoient de le faire dans moins d’un an. Ceux qui ont déjà opéré la mue ont choisi, pour un quart d’entre eux, l’EURL suivie de la SARL et de l’EIRL. Les principales raisons avancées pour évoluer vers un staut plus « classique » sont la possibilité de récupérer la TVA et de déduire les frais. Enfin, pour ceux qui ont pu trouver un véritable business model, le plafond de chiffre d’affaires les a incités à devenir des entrepreneurs à part entière.