Dans la continuité de la Charte nationale de l’exportation, signée le 12 juillet 2011, le secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, Pierre Lellouche, a nommé un entrepreneur qui connaît l’export, Jean-Claude Volot, afin de piloter le dispositif dans les régions.
Les entrepreneurs à la rescousse de l’État pour renverser le déficit commercial de la France ? Ça en a tout l’air avec la nomination de Jean-Claude Volot au nouveau poste de commissaire générale à l’internationalisation des PME et ETI. Une nomination d’autant plus étonnante que les gouvernements successifs n’ont jamais eu trop le réflexe de faire appel à un autre corps de celui des grands corps de l’administration française.
« 23.000 entreprises qui sont capable d’exporter »
Anciennement médiateur des relations inter-entreprises, Jean-Claude VOLOT a déjà noué des relations étroites avec les partenaires de l’export. En tant qu’entrepreneur et exportateur, il connaît parfaitement et de façon pratique les enjeux de l’export pour les PME et ETI et, bien entendu les attentes des chefs d’entreprise. Fort de son expérience de créateur d’entreprise, aujourd’hui à la tête du groupe Dedienne, il a pu observer et analysé les différentes façons de voir l’export selon la taille de l’entreprise.
D’après ses déclarations sur BFM Business, Jean-Claude Volot estime qu’il y a « 23.000 entreprises qui sont capables d’exporter et qui ne le font pas ». Pourquoi ? Principalement à cause de « la vision culturelle hexagonale de la France » et de ses entrepreneurs français. Car les « régions ont mis en place une quantité d’outil » pour aider les entreprises à exporter. Le véritable problème « c’est le flux » selon Jean-Claude Volot.
Avec un objectif clair: « amener la moitié de ces 23.000 entreprises à l’export sur 3 ans », soit la fin de son mandat. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !