L’entreprise recherche activement 8 anciens salariés pour leur verser une prime à l’emploi.
« Mais où se trouvent-ils ? ». Normalement, quand un patron pose cette question, les salariés évoqués ne pensent pas un seul instant à recevoir de bonnes nouvelles. Sauf que si on les cherche, dans le cas présent, c’est pour qu’ils reçoivent la prime à l’intéressement qui leur est dû.
Car depuis 2010 toutes sociétés françaises ont l’obligation de solder la participation tous les 5 ans. Or 16 chèques envoyés sont revenus, faute d’adresse valable. La direction raconte : « On a recherché ces ex-salariés sur Internet : pages jaunes, pages blanches. Rien n’y a fait ! ». Les anciens de la société Poujoulat susceptibles de les avoir connus ont aussi participé à « l’enquête ». « C’est l’annonce dans la presse locale qui a accéléré les choses » explique la direction.
Aujourd’hui, sur les 16 salariés introuvables, 8 se sont manifestés. Mais 4300 euros de primes restent à verser. Une goutte d’eau dans un bilan comptable d’une entreprise de la taille de Poujoulat, mais souvent une véritable « bouffée d’air » pour les salariés.
Les 8 salariés restant ont jusqu’au 15 janvier pour se manifester, sinon la prime sera versé à la caisse des Dépôts et Consignation.