Jacques Chirac : l'employeur condamné pour les emplois fictifs

Jacques Chirac : l'employeur condamné pour les emplois fictifs

Publié le 15 décembre 2011

Pour la première fois de toute l’histoire de la République, un président a été déclaré coupable devant une juridiction correctionnelle.

« Détournement de fonds publics », « abus de confiance » et « prise illégale d’intérêt ». On ne croirait pas entendre parler d’un ancien président de la république ! Pourtant la condamnation « historique » de 2 ans de prison avec sursis a bien été prononcée à l’encontre de Jacques Chirac, cinquième président de la Vème République, dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Il a également été condamné dans le second volet de l’affaire, qui avait été instruit à Nanterre.

L’affaire remonte aux années 90. Le maire de l’époque, Jacques Chirac, aurait rémunéré 21 personnes pour des travaux qu’ils n’auraient jamais effectués à des fins de clientélisme politique. L’affaire instruit à Nanterre portait quant à elle sur 7 emplois. Des neufs prévenus, seuls deux ont été relaxés : l’ancien directeur de cabinet du maire de Paris, Michel Roussin, et Pierre Boué, un proche des milieux sportifs. L’ex-secrétaire général de FO Marc Blondel, s’en sort avec une simple dispense de peine.

Alors Jacques Chirac fera-t-il appel ? « Il faut en parler avec l’intéressé et nous saurons ce soir s’il accepte cette décision ou s’il souhaite faire appel », a déclaré son avocat, Georges Kiejman, à l’issue de l’audience. L’affaire n’est probablement pas encore terminée.

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