Les entrepreneurs « déterminés et optimistes » face à la crise

Les entrepreneurs « déterminés et optimistes » face à la crise

Publié le 2 décembre 2011

Selon la dernière enquête Hiscox, assureur international spécialisés dans les PME, les entrepreneurs européens et américains restent sereins face à la crise malgré le stress lié aux pertes de chiffres d’affaires.

La crise a beau avoir pris une tournure concrète dans les bilans comptables, l’état d’esprit des dirigeants de PME ne semble pas flancher. En effet, près de la moitié des 3 000 dirigeants ou associés de PME de 6 pays (France, Royaume-Uni, Etats-Unis, Pays-Bas, Allemagne, Espagne) se déclarent optimistes pour l’année à venir, contre 26% de pessimistes. Pas de surprise, « l’enthousiasme » est plus marquée chez les entrepreneurs allemands que chez leurs homologues espagnols.

Néanmoins, le scepticisme reste largement partagé concernant l’avenir de l’euro. Selon l’étude, plus de quatre PME sur dix auraient déjà adapté leurs politiques commerciales, même si elles ne sont que 28% à être résolument tournées vers l’exportation. D’autant qu’une majorité de PME de la zone euro déplorent le manque ou l’absence d’aide de l’Union Européenne en cette période houleuse. On notera tout de même, que les PME françaises sont les seules à affirmer leurs satisfactions à l’égard des aides gouvernementales et régionales.

« les entrepreneurs français sont plus optimistes »

Un résultat très surprenant selon Geoffroy Roux de Bézieux, président de Virgin Mobile et Vice-président de l’Unedic et de Pôle emploi « en ce qui concerne les Français car elle bat en brèche certains clichés : les entrepreneurs français sont plus optimistes, et jugent mieux la politique des pouvoirs publics vis-à-vis des PME » .

Par contre 56% des PME interrogés regrettent toujours le manque de souplesse en matière de législation du travail dans leur pays. Un sentiment partagé, et cela n’étonnera personne, par les trois quarts des entrepreneurs français. Ajoutons à cela que les PME souhaitent aussi une fiscalité et une bureaucratie moins contraignante.

Malgré tout, 73% des PME affirment maintenir des relations inchangées avec les banques et 10% estiment même qu’elles se sont améliorées. Tout n’est pas perdu alors !

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