À l’occasion de son lancement, la nouvelle école de la Chambre de Commerce et d’Industrie, Novancia, dévoile une étude sur la perception des entrepreneurs par les jeunes aspirants et les… entrepreneurs eux-mêmes.
Alors que faut-il pour être un entrepreneur ? Vaste question à laquelle répondent 250 entrepreneurs en activité et 300 jeunes qui aspirent à cette vie si particulière. Car si le mot fait de plus en plus rêver, la réalité, elle, ne vous ratera pas si vous négligez les fonctions indispensables à la bonne marche d’une entreprise. Soyez en assuré!
Qu’importe le domaine d’activité, le métier requiert dans tous les cas d’avoir un bon sens commercial selon l’unanimité des entrepreneurs interrogés. Dès lors, il n’est pas étonnant de voir que la fonction commerciale soit considérée par les entrepreneurs comme la plus importante, devant les fonctions de Direction Générale (56%) dont ils ont la charge. Eh oui, à quoi bon diriger si on ne vend pas !
Dans les savoir-faire requis, les entrepreneurs recommandent à ceux qui aimeraient suivre leurs voies de bien anticiper les besoins du client, de bien communiquer et, mère de toutes les batailles, de savoir gérer un résultat. Ainsi on comprend mieux pourquoi les entrepreneurs placent le sens des responsabilités au sommet des « savoir-être » à maîtriser. Les aspirants entrepreneurs ont quant à eux une vision idéalisée du métier et mettent d’abord en avant le charisme et le leadership.
Malgré l’opinion commune, très peu d’entrepreneurs pensent que l’empiètement sur la vie privée soit une difficulté dans l’exercice de leurs métiers, loin derrière le stress lié aux responsabilités d’un chef d’entreprise et aux résultats (44,8%).
Enfin, on a beau penser que les entrepreneurs ont un sens inné des affaires, le métier s’étudie et se vit sur le terrain. En effet, pour 97, 2% des entrepreneurs interrogés, le métier « est une vocation qui s’apprend ». Un constat d’ailleurs partagé par les aspirants entrepreneurs qui reconnaissent l’importance de l’apprentissage et le rôle de l’expérience. Ne reste plus qu’à choisir la bonne école et le bon cursus.