Un « pari à long terme sur l’avenir de l’informatique ». Voilà comment Mark Zuckerberg a qualifié sur Facebook le rachat d’Oculus. Une acquisition de 2 milliards de dollars qui survient seulement quelques semaines après le rachat de WhatsApp pour 19 milliards de dollars. «Le mobile est la plateforme d’aujourd’hui, et maintenant nous nous préparons pour les plateformes de demain», ajoute le dirigeant de Facebook.
La capitalisation boursière permet à Facebook d’acheter
De son côté, le fondateur et dirigeant d’Oculus, Brendan Iribe se dit enthousiaste « à l’idée de travailler avec Mark et Facebook pour fournir la meilleure plateforme de réalité virtuelle au monde ». Face aux appétits carnassiers des géants des nouvelles technologies, l’entrepreneur californien rappelle cependant que « le distributeur en ligne Amazon ou le géant d’internet, Google, font la même chose, avec des acquisitions ou en développant des produits en interne ».
Grâce à la progression substantielle de son action en bourse, Facebook peut se permettre ce genre de « petit rachat ». Aujourd’hui, le groupe affiche une capitalisation boursière qui tourne autour de 165 millions de dollars. À croire que l’introduction en bourse ne comporte pas que de mauvais avantages. Un exemple que les entrepreneurs français ne doivent pas négliger, s’ils veulent se développer à marche forcée.
Tancrède Blondé