Les startups sont devenues des acteurs de référence au sein de l’écosystème. Leur modèle économique, leur manière d’innover et de manager sont aujourd’hui convoités par les grands groupes. Et c’est tant mieux, selon Oliver Laborde, auteur d’Innover ou disparaître.
« Soit on innove, soit on meurt », explique Olivier Laborde. Directeur de l’innovation et de la transformation digitale chez un grand groupe financier et auteur d‘Innover ou disparaître, il a décidé d’observer une vingtaine d’entreprises en France et à l’étranger et il en arrive au même constat: l’innovation est vitale.
Les entreprises semblent bien avoir compris cet enjeux, puisqu’Olivier Laborde souligne « le nombre de transformations qui déferlent » sur l’écosystème entrepreneurial : le multicanal, l’intelligence artificielle, le blockchain, les chatbots. « L’innovation est constante. Les grandes entreprises peinent parfois à suivre ce rythme soutenu », précise le spécialiste.
Une idée innovante est initialement déviante
Olivier Laborde explique cette difficulté à innover par un environnement entrepreneurial trop contraignant. « Les systèmes de maîtrise des coûts et de gestion de projets ont atteint leurs limites. Il faut maintenant innover », ajoute-t-il . Et pour cela, il a créé la méthode LISH. Chaque lettre représente une étape de son programme:
- L pour Lab : Il faut créer un cadre pour expérimenter et réussir à innover.
- I pour Idéation : l’idée doit émerger de la collaboration entre plusieurs acteurs. Les grands groupes doivent entrer en contact avec les écoles, les pôles de compétitivité, les startups et les incubateurs pour innover.
- S pour Startup : Il faut agir comme la startup: aplatir les strates hiérarchiques, créer des open spaces, responsabiliser les collaborateurs.
- H pour humain : Il faut embarquer l’ensemble des collaborateurs dans cette aventure et bien comprendre que la transformation digitale est une transformation culturelle.