Comparés aux salariés, les entrepreneurs se révèlent être les personnes les plus optimistes du monde du travail.
L’avenir leur appartient. Quel que soit son secteur d’activité, un entrepreneur est naturellement une personne plus optimiste qu’une personne salariée, même si celle-ci évolue à un très haut niveau au sein de l’entreprise. C’est en tout cas ce que révèle une étude de la Penn State University.
Bien entendu, la peur de l’échec jalonne les parcours d’entrepreneurs. Cependant, l’idée d’être 100 % acteurs de leur vie professionnelle leur donne une satisfaction telle qu’il ne leur viendrait pas à l’idée de revenir dans la case « salarié ». En somme, un bonheur qui n’a pas de prix. D’ailleurs, l’entrepreneur heureux se reconnaît à la joie qu’il essaie de transmettre à son entourage.
Voici les signes qui ne trompent pas.
Il traite tout le monde avec respect
À la différence des patrons égomaniaques, gonflés de leurs importances, un entrepreneur traite avec respect tous ses collaborateurs. Il prend le temps d’écouter, de comprendre et de répondre aux questions qu’on lui pose. Bien sûr, certaines urgences prennent le pas sur le reste, mais son entourage le comprend.
À l’inverse, un dirigeant stressé, pressé, déconnecté, est toujours « dans une urgence ». Son temps ne mérite pas d’être dépensé pour des choses aussi triviales. Et puis, a-t-il besoin de se justifier : « c’est pas moi le patron ? ». Oui, mais pas tout seul.
Il ne panique pas au moindre problème
Il y a tellement de problèmes à résoudre dans une journée. Pourquoi alors s’énerver à chaque dysfonctionnement ?
Un patron optimiste va choisir le moment où il faut monter le ton. À la différence des autres qui vont délester leur angoisse sur le dos des employés. Facile et, au final, contre-productif.
L’entrepreneur heureux, lui, cherche toujours des solutions.
Il utilise la société pour améliorer la société
Un entrepreneur veut contribuer au bien-être de la communauté. Un travail, un bureau, des conseils, il donne ce qu’il peut aux personnes qui le souhaitent. Un soutien, bien évidemment, totalement désintéressé.
Le double jeu reste la marque de fabrique des personnes malintentionnées. « Tu te souviens quand je t’ai prêté un bureau quand tu n’arrivais pas à trouver un client ? »
Un entrepreneur heureux n’a pas besoin de cela pour se rehausser. Le bien-être des gens lui suffit.
Il est toujours dans la gratitude
Même enfoui sous une pile de dossiers, un entrepreneur heureux remercie la vie. Certes, il râle de ces instants déplaisants. Mais, il sait dans le même temps que ce sont ces moments qui lui permettent de savourer les grands moments de réussite : un contrat de remporté, un recrutement réussi, un chiffre d’affaires en progression.
Alors, êtes-vous un entrepreneur heureux ou malheureux ?
Tancrède Blondé