A travers le prisme des avantages salariaux, quelle image ont les Français des entreprises en 2025 ?
ROSALY a mené une enquête auprès de 3 001 salariés afin de connaître le rôle joué par les avantages salariaux en entreprise : Attractivité ? Fidélisation ? Sont-ils un critère prioritaire ? Sont-ils bien identifiés ? Autant de questions qui dévoilent des évolutions et des attentes clairement exprimées de la part des Français.
Plus que des avantages : des atouts essentiels
Les avantages comme l’acompte sur salaire et l’avance des frais de santé sont de plus en plus considérés comme des marqueurs d’un bon employeur, surtout dans un contexte où le bien-être financier des salariés est une préoccupation croissante. De ce fait, plus de 88 % des salariés considèrent ces avantages comme importants et attractifs. Parmi eux, plus de 41 % estiment ces avantages comme majeurs et très attractifs et jouent donc un rôle essentiel dans l’attractivité et la rétention des talents en entreprise.
Avantages salariaux : un levier de fidélisation ou un facteur de départ ?
Le rôle clé des avantages salariaux dans la fidélisation des employés n’est plus à prouver. En effet, 86 % des salariés pourraient changer d’entreprise en fonction des avantages proposés. Dans le détail, 58 % se disent prêts à quitter leur poste uniquement pour de meilleurs avantages et 28 % avouent que ce facteur a une forte importance dans leur choix.
Seuls 14 % des salariés considèrent que ces avantages ne sont pas un critère déterminant dans l’attractivité d’une entreprise.
Quel est le 1er critère de choix d’un salarié pour une entreprise ?
S’il ne fallait garder qu’un seul critère pour choisir une entreprise plutôt qu’une autre, le salaire reste l’atout principal N°1 (26 %). Les avantages salariaux arrivent en deuxième position (14 %), devant une plus grande flexibilité de travail (10 %) à égalité avec des collègues bienveillants (10 %). Les aspects liés à la réduction du stress, comme la diminution des tâches rébarbatives (9 %) et de la pression (8 %), sont également des points importants.
Enfin, la notoriété de l’entreprise (5 %) et la prise de responsabilités (2 %) sont des critères clairement secondaires.
Une implication impérative de la part des entreprises
Plus de 9 Français sur 10 (91 %) considèrent que le pouvoir d’achat, la santé et le rôle social des entreprises sont au moins « essentiels » pour les salariés en 2025.
Ces aspects sont même « de plus en plus liés et cruciaux » pour 66 % d’entre eux et soulignent une très forte attente d’engagement de la part des entreprises sur ces sujets. Seuls 9 % des répondants pensent que ces éléments ne sont « pas du tout liés et importants ».
Avantages en entreprise : un trésor caché pour 76 % des salariés ?
Mauvaise communication interne… Manque de sensibilisation de la part des ressources humaines…
Le fait est que 76 % des salariés sont incapables de citer tous les avantages disponibles dans leur entreprise. Ainsi, près de la moitié (47 %) ne connaît pas du tout les avantages salariaux proposés par leur employeur et plus de 29 % en ont une vague idée, mais sans réelle maîtrise.
Seuls 24 % déclarent tous les connaître précisément.
Cette méconnaissance entraîne irrémédiablement un sous-usage des avantages offerts mais surtout réduit l’impact bénéfique sur la satisfaction et la fidélisation des employés. Il est donc essentiel pour les entreprises de développer les avantages salariaux mais surtout d’en parler et de communiquer activement sur leur existence afin d’améliorer l’engagement et le bien-être des collaborateurs.
« Tous les chiffres le montrent : en 2025 les employeurs doivent investir dans des avantages attractifs pour retenir et aussi séduire de nouveaux talents. Une politique d’avantages bien pensée est un levier stratégique capable de renforcer la satisfaction et la stabilité des équipes. Et si le salaire reste important, les Français recherchent aussi un équilibre entre rémunération, bien-être et flexibilité. Les attentes des travailleurs s’affirment et les salariés veulent des employeurs soucieux de leur bien-être global. Les entreprises qui négligent ces enjeux risquent bien de perdre en attractivité et en fidélisation », a commenté Arbia Smiti, fondatrice de Rosaly.
