ROSALY a mené une enquête auprès de 3 218 personnes sur l’état financier des Français à leur retour de vacances. Un sondage qui montre que cette année, la rentrée risque d’être compliquée pour plus d’un Français sur deux.
Une rentrée dans le rouge
Les vacances riment avec dépenses. Mais pour 53 % des Français, les frais occasionnés pendant les congés vont irrémédiablement générer un découvert bancaire. Dans le détail, plus de 42 % sont dans le rouge chaque année après l’été et 11 % le seront effectivement cette année.
De l’autre côté, 33 % déclarent ne jamais être à découvert et 6 % le seront pas après leurs vacances.
A noter que 7 % ne savent pas encore déterminer l’état de leurs finances pour cette rentrée.
Des découverts avec ou sans autorisation ?
Les banques en ligne et certains établissements ne proposent pas systématiquement une autorisation de découvert.
Ainsi, 88 % des Français déclarent disposer de ce type de service et 11 % n’en bénéficient pas.
Pour les personnes qui possèdent cette autorisation, près de 61 % avouent qu’elles ne risquent pas de dépasser le plafond de découvert autorisé. Une bonne nouvelle compte tenu des taux souvent énormes appliqués par certains établissements.
Un découvert de quel montant ?
Les jeux sont faits et rien ne va plus !
A la question « Selon vous, de quel montant sera votre découvert à la rentrée ? », 39 % des Français déclarent une somme entre 200 et 300 €, soit la majorité de la fourchette exprimée.
Acompte ou avance sur salaire ?
Entre l’acompte et l’avance sur salaire, les Français semblent avoir choisis.
En effet, près de 37 % déclarent qu’ils envisagent de demander un acompte sur salaire à la rentrée mais seulement 3 % le feront pour une avance. Ils ne sont donc que 31 % à ne pas s’orienter vers l’acompte et 32 % sont dans l’expectative.
Ainsi, 76 % refusent catégoriquement d’opter pour cette solution d’avance sur salaire et 21 % sont encore dans le doute.
« Il est important de rappeler qu’il est possible de recevoir de manière anticipée pour tous les salariés une partie de son salaire.
Chaque salarié peut demander soit un acompte soit une avance sur salaire. Mais les deux possibilités sont totalement différentes.
En effet, l’avance sur salaire peut très bien être refusée par l’employeur et doit être justifiée par le salarié. En revanche, l’acompte sur salaire est un droit et ne peut être qu’accepté par l’employeur », a déclaré Arbia SMITI, fondatrice de Rosaly.