Travail hybride : Le guide des bonnes pratiques

Travail hybride : Le guide des bonnes pratiques

Publié le 9 juillet 2024

Au cours des dernières années, nous avons assisté à une évolution constante du monde du travail, qu’il s’agisse de la manière dont les gens accomplissent leur travail ou de l’endroit d’où ils le font, ou encore de ce qu’ils attendent de leur employeur en termes d’avantages sociaux et de soutien. Un changement notable est que de nombreuses organisations sont désormais conscientes qu’il n’est pas nécessaire que leurs salariés travaillent à plein temps dans un bureau. C’est pourquoi les modèles de travail hybrides sont devenus la voie à suivre dans presque tous les secteurs d’activité qui peuvent intégrer le travail à distance. Mais comme tout changement dans le monde du travail, le travail hybride a connu une courbe d’apprentissage importante et le modèle continue d’évoluer et de s’améliorer. Pour soutenir les entreprises qui font la transition vers ce nouveau mode de travail, voici la liste de ce qu’il faut faire et ne pas faire pour créer une politique de travail hybride efficace.

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À faire

  1. Consulter ses collaborateurs : Pour commencer, il faut connaître les besoins et les préférences des employés. Il est primordial de comprendre quels sont les modèles de travail qui leur conviennent le mieux et tenir compte de leurs remarques lors de l’élaboration de la politique de travail hybride.
  2. Favoriser la clarté et la transparence : Il est important de faire en sorte que le nouveau modèle de travail soit assorti de lignes directrices et d’attentes claires. Il convient de définir des garde-fous à l’échelle de l’entreprise, tels que les jours de présence obligatoire au bureau et la flexibilité autorisée, la manière dont l’accessibilité interne et externe est assurée et les canaux de communication à utiliser. La transparence est essentielle pour éviter la confusion et les malentendus.
  3. Poser les bases d’une communication claire et transparente : Entre le courrier électronique, le chat, le SMS, les appels vidéo et les outils de collaboration en ligne, il y a de nombreuses façons de communiquer. Il faut choisir en concertation avec l’équipe les outils qu’elle utilisera, ce à quoi ils sont destinés et la meilleure façon de gérer les échéances pour que les collaborateurs ne reçoivent pas de notifications à tout moment.
  4. Développer la confiance au sein des équipes : En passant moins de temps ensemble, il faut plus de temps pour construire des relations solides. Il faut prendre le temps de favoriser ces relations, que ce soit en organisant des événements d’équipe de façon occasionnelle, en encourageant des entretiens individuels réguliers ou en créant un espace pour des discussions informelles avant de passer aux choses sérieuses.
  5. Faire du bien-être une priorité : Si le travail à domicile offre une certaine flexibilité, il peut aussi induire le fait d’être « toujours disponible ». Il est essentiel de souligner l’importance du bien-être de ses collaborateurs et de leur permettre de faire des pauses et de se déconnecter lorsqu’ils en ont besoin.
  6. Responsabiliser les collaborateurs : Il peut être facile de se replier sur soi si l’on ne se voit pas tous les jours. Par conséquent, il faut se mettre d’accord sur les objectifs et les échéances avec ses collaborateurs. Il faut les tenir pour responsables s’ils n’atteignent pas leurs objectifs, mais aussi reconnaître leurs réussites.
  7. Recueillir des retours d’expérience et s’adapter : Il faut mettre en place des mécanismes de retour d’information réguliers pour évaluer l’efficacité du modèle de travail hybride. Il faut être prêt à procéder à des ajustements en fonction de l’évolution des besoins et, comme toujours, veiller à les communiquer de manière ouverte et transparente.

 

À éviter

  1. Une approche unique pour tous : Il faut éviter de développer une politique de travail hybride rigide et identique pour tous les collaborateurs. Les exigences varient selon les équipes et les fonctions. Il convient donc d’adapter sa politique en fonction de la situation.
  2. Le manque de communication : Il convient de ne pas négliger la communication. Il est essentiel d’informer le personnel des changements et de lui fournir des lignes directrices claires pour la mise en œuvre de ces changements. Il est préférable de communiquer trop souvent plutôt que pas assez.
  3. Les événements ou réunions exclusifs : Lorsque des réunions ou des événements sont organisés, il faut s’assurer que tous peuvent y participer. Les réunions doivent être ouvertes à tous, que votre personnel soit présent au bureau ou qu’il se connecte à distance.
  4. Le surcontrôle et la microgestion : Il s’agit là d’une évidence : personne n’aime être micro-managé. Il faut fixer des délais, communiquer clairement les attentes et laisser ses collaborateurs travailler comme ils l’entendent. Les performances de vos collaborateurs doivent être mesurées en fonction des résultats obtenus, et non de leur présence physique au bureau.
  5. Oublier la culture de l’entreprise : Le modèle de travail hybride doit être compatible avec la culture de l’entreprise. Il faut promouvoir les interactions sociales et le sentiment d’appartenance, même lorsque les employés travaillent à distance.
  6. Instaurer une mentalité « nous contre eux » : L’atmosphère de travail et la communication au sein de l’équipe peuvent être affectées par la création d’une mentalité « nous contre eux ». Cela peut s’avérer particulièrement difficile lorsque certains employés travaillent à temps plein dans les locaux de l’entreprise, tandis que d’autres travaillent à distance ou selon un modèle hybride. Certains sont tellement habitués à travailler au bureau qu’il peut être difficile de se rappeler que les collègues qui travaillent à domicile ne peuvent pas forcément assister à toutes les conversations ou être au courant de ce qui se passe au bureau. Il est donc important de veiller à ce que tous les collaborateurs restent informés et aient accès aux informations dont ils ont besoin au bon moment.
  7. Le manque de flexibilité : L’un des principaux atouts du travail hybride est la flexibilité. Il faut éviter les restrictions inutiles qui pourraient réduire considérablement les avantages de ce mode de travail. En outre, il convient d’offrir des avantages sociaux adaptés au modèle de travail hybride et de soutenir individuellement les employés dans leur vie professionnelle et privée.

 

Une politique de travail hybride bien conçue peut accroître la satisfaction des employés, favoriser la rétention des talents et stimuler la productivité. En respectant les points recommandés et en évitant les points déconseillés, une entreprise peut s’assurer de l’efficacité et de la durabilité de sa politique. Il ne faut pas oublier qu’un modèle de travail hybride efficace peut nécessiter des ajustements continus pour répondre à l’évolution des besoins. Il convient de rester ouvert au retour sur expérience et à la flexibilité afin de garantir à ses collaborateurs le meilleur environnement de travail possible. Avec une politique de travail hybride bien conçue et des avantages sociaux adaptés, les entreprises peuvent façonner l’avenir du travail tout en répondant aux aspirations de leurs employés.

Par Frank Weishaupt, CEO d’Owl Labs

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