Qobuz veut vous faire redécouvrir la musique

Qobuz veut vous faire redécouvrir la musique

Publié le 4 juillet 2024

Qobuz n’est pas la plateforme de streaming musical la plus connue et pourtant l’entreprise française ne manque pas d’atouts. Entre qualité sonore de pointe et approche éditorialisée de la musique, l’entreprise mise sur un positionnement premium pour se distinguer de ses concurrents. On en parle avec Pierre Largeas, Directeur France, Europe du sud et Amérique latine chez Qobuz.

Vous aimerez aussi

Pouvez-vous nous présenter en quelques mots Qobuz ?

Qobuz est une plateforme française de streaming et de téléchargement de musique, crée en 2007, et qui fait le pari de la qualité. Qualité sonore, puisque toute notre musique est diffusée en qualité non compressée, et qualité éditoriale avec plus de 500 000 articles pour raconter la musique. En plus d’écouter de la musique, nos utilisateurs peuvent donc apprendre, se cultiver, découvrir.

En quoi vous différenciez-vous, en termes de son, des autres plateformes de streaming ?

C’est très simple. Pendant des années, le MP3 a été la norme, avec une compression extrême de la musique pour permettre une écoute en mobilité et un téléchargement rapide. Nos oreilles se sont petit à petit déshabituées à la qualité sonore, surtout avec l’essor des enceintes Bluetooth qui compressent également le flux audio. Nous avons perdu en qualité de musique. Une bonne qualité sonore est pourtant gage d’émotion dans la musique.
Qobuz a fait le choix dès le départ de proposer la meilleure qualité possible, c’est-à-dire de la restituer dans sa qualité originelle d’enregistrement pour donner l’impression d’être au cœur du studio et respecter l’œuvre des artistes.

Au-delà du son, Qobuz propose également une approche de conseil en musique et de recommandation très pointue, comment arrivez-vous à ce résultat ?

Nos clients écoutent principalement de la musique nuancée et intéressante. Nos statistiques montrent une préférence pour la musique complexe, comme le rock, le classique, le jazz, et certaines formes de musique électronique. Contrairement à d’autres plateformes qui misent sur un choix musical formaté, nous avons une approche éditoriale humaine. Notre équipe éditoriale compte environ 15 personnes qui travaillent sur la rédaction de contenus.

Nous voulons répondre aux besoins des personnes qui ne se retrouvent pas dans le mainstream, en offrant des recommandations sincères et ouvrant de nouveaux horizons musicaux. Nous avons également le Qobuz Club, une communauté de 40 000 contributeurs qui partagent ces valeurs.

Vous vous êtes récemment engagé sur le sujet du risque auditif. Pourquoi est-ce important pour Qobuz d’aborder ce genre de sujets ?

Le message est simple : la qualité sonore est plus qu’un simple respect des artistes, c’est aussi un gage de bonne santé auditive. Nous travaillons avec de nombreux professionnels de la Hi-Fi et du son, et nous sensibilisons à la mauvaise écoute et aux troubles auditifs. Le son compressé est un danger pour l’oreille qui crée de la fatigue auditive. A l’inverse, la qualité sonore permet de respecter le silence et les nuances, et offre un repos à l’oreille.

Quelles sont vos ambitions à moyen terme ?

Notre défi majeur c’est la notoriété. Nous constatons que lorsqu’une personne découvre Qobuz, il y a souvent une vraie rencontre. Nous avons ainsi triplé notre chiffre d’affaires au cours des cinq dernières années et avons ouvert de nouveaux marchés. Nous voulons placer Qobuz au centre du panorama des plateformes de streaming. Longtemps perçue comme une plateforme pour les mélomanes, l’offre Qobuz est aujourd’hui plus éclectique et plus complète.

 

0 commentaires

Laisser un commentaire