Les vacances de Noël approchent et votre enfant a toujours du mal à lire et écrire. Pas de panique. D’abord (et surtout) parce que chacun apprend à son rythme, et puis parce que depuis plusieurs années, des solutions innovantes sont apparues sur le marché, avec une promesse simple : apprendre en s’amusant. C’est notamment le cas de Kidywolf, entreprise belge spécialisée dans les jouets ludiques pour enfants. Eclairages avec Gary Garnier, son fondateur.
En quelques mots, quelle est l’histoire de Kidywolf ?
Kidywolf c’est une histoire qui commence avec plusieurs papas qui se réunissent autour d’une table. Nous avions tous des trajectoires de vies différentes, mais nous partagions un même constat : nous n’étions pas convaincus par les jeux d’éveil que l’on offrait à nos enfants. Ils étaient soit pas assez ludiques, soit pas design. C’est comme ça que l’aventure Kidywolf est née en novembre 2019… trois mois avant le covid. Autant dire que l’année 2020 a été en stand-by. Depuis nous avons rattrapé le temps perdu puisque nous sommes présents dans 16 pays, principalement en Europe mais aussi en Amérique du Sud, avec des projets de développement en Asie.
Vous lancez la tablette Kidydraw, concrètement comment ça fonctionne ?
Tout part d’un besoin. Nous consacrons chaque semaine une demi-journée à brainstormer, à essayer de trouver des solutions aux problèmes que l’on rencontre, en tant que parents, au quotidien. Dans le cas de Kidydraw, le sujet était le suivant : comment faciliter l’apprentissage de l’écriture ? Nous avons pris le parti de travailler le principe du calque, en proposant une tablette lumineuse à deux faces. Sur la première l’enfant peux venir poser tout type de papier et reproduire les formes qui s’affichent, sur la seconde, il dispose d’un écran noir pour plus de créativité, notamment en matière de dessin. Nous avons voulu que cette tablette soit ergonomique, design, facile à transporter pour qu’elle puisse accompagner l’enfant ou qu’il soit.
Nous nous sommes évidemment fait accompagner par des professeurs pour garantir une approche pédagogique de qualité.
La solution « tablette » est-elle compatible avec de jeunes publics ?
Les enfants sont attirés par les tablettes, par les objets lumineux. Nous avons donc tiré profit de cet état de fait, tout en évitant les inconvénients. Avec la Kidydraw, il n’y a pas de lumière bleue, pas de connexion wifi, pas de possibilité de diffuser des contenus vidéo, c’est une tablette d’apprentissage qui, entre guillemet, ne fait que ça. Donc pas de risque en matière d’addiction aux écrans ou autre troubles cognitifs.
Avec Noël qui approche, c’est une période critique qui arrive, quelles sont vos ambitions ?
En matière de référencement auprès des distributeurs, tout s’opère bien en amont, dès février. A ce niveau nous avons donc déjà atteint nos objectifs. Nous ne nous fixons pas des marqueurs chiffrés à très cout terme en matière de vente. Nous sommes sur une trajectoire d’hyper croissance et visons une stratégie de développement plus globale.
Quelle est-elle ?
Comme évoqué, nous sommes sur un plan de conquêtes de nouveaux marchés à l’international avec de fortes ambitions. Notre développement passera aussi par notre capacité à continuer à innover. Pour 2024 nous préparons le lancement de 4 nouveaux produits, toujours sur le même segment, à savoir les enfants de 4 à 11 ans. Nous voulons par ailleurs conserver notre approche très DIY, au sens où nous internalisons tout le processus de création.