EPSA, acteur et producteur de performance durable auprès des entreprises et acteurs publics, annonce les grandes tendances de son baromètre annuel du voyage d’affaires.
Une évolution en faveur de l’environnement et orientée vers l’IA
Après un exercice 2022 encore marqué par la reprise des déplacements, 2023 se confirme comme nouvelle année de référence pour les déplacements professionnels, avec davantage de stabilité dans la demande – les fortes progression de reprise d’activité sont révolues.
Pour 2023, cette nouvelle référence s’établit à 28,5 milliards d’euros en projection, soit 95 % de la dépense enregistrée en 2019 (29,9 mds€).
Cependant, malgré cet apparent retour à la normale, de profonds changements s’opèrent :
Les entreprises voyagent moins mais pour plus cher
• 1 voyage sur 5 a été remplacé durablement par de la visioconférence ou purement supprimé (comme cela avait été anticipé dès 2020). Le volume de voyages est en net retrait : -20% par rapport à l’avant-COVID mais l’inflation très forte sur tous les segments (aérien, hôtelier…) vient compenser cette perte de vitesse, ramenant ainsi les budgets 2023 à un niveau d’avant crise.
Une hausse modérée de la dépense en prévision
• En 2024, une inflation plus modérée et des actions de décarbonation plus impactantes devraient mener à une hausse modérée de la dépense : un certain effet plateau pourrait se faire sentir dans le scénario le plus conservateur. Ainsi, pour 2024, EPSA anticipe une dépense située entre 29, 2 (scénario conservateur) et 31, 3 milliards (scénario optimiste), soit respectivement 98% à 105% de 2019.
Un manque de personnels qui oblige le secteur à se réinventer
• Par ailleurs, le secteur du voyage reste affecté par une pénurie de personnels que les acteurs cherchent à compenser via une automatisation toujours plus poussée (intégration notamment de l’IA).