Et si l’on faisait durer les vacances ? Et si l’on s’accordait une dernière lecture d’été ? Avec L’Ambition, premier volet des Trafiquants d’éternité, série publiée aux éditions Gallimard, Amélie de Bourbon Parme nous livre un de ces romans historiques qui ont le don de créer l’évasion. Parfait pour vous faire oublier le blues de la rentrée.
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Alors l’histoire :
Rome. XVe siècle, au cœur de la Renaissance italienne. Alessandro Farnese, jeune aristocrate provincial promis à une carrière ecclésiastique, met son ambition au service d’une seule religion : sa famille. Projeté dans les jeux de pouvoir entre Florence et Rome, soutenu par Laurent de Médicis, il compte sur l’influence de sa sœur, la sensuelle Giulia, maîtresse du pape Rodrigo Borgia, pour devenir cardinal. Usant de l’audace, de l’opportunisme et de l’élan amoureux, Alessandro s’impose au sein d’une papauté corrompue et licencieuse sans se compromettre.
Voilà tout y est. Le renaissance, Rome, les Borgia, le pouvoir, l’amour, la mort. Tous les ingrédients du genre sont réunis et les amateurs seront comblés. Au programme : évasion, grands espaces, démesure et comme tout bon roman du genre, précision historique. Car ce n’est pas tout de placer ses personnages dans un décor, il faut pour que la magie opère, une grande méticulosité. On invente bien sûr, on romance mais le socle est solide, de sorte que le lecteur s’immerge pleinement dans une époque, dans un destin.
La biographie romancée répond d’un dosage subtil, trop historique et l’on s’ennuie, trop romancée et l’on se perd. Amélie de Bourbon Parme réussit l’exercice toujours délicat de l’équilibre et pose les bases d’une série promise au succès.