L’enquête met en lumière les changements affectant les départements informatiques. Ils concernent l’évolution des approches en matière de développement d’applications Low Code No Code, l’écart grandissant entre offre et demande de services informatiques et l’impact de l’automatisation et de l’intelligence artificielle.

Les 4 principaux enseignements du Focus sur l’informatique de cette année sont donc les suivants :

1- L’IA générative va révolutionner l’informatique.
En France, 77 % des responsables informatiques affirment que le rôle de l’IA dans leur organisation est bien défini. Ce pourcentage est par ailleurs amené à augmenter, puisque 85 % des répondants estiment que cette technologie en particulier jouera bientôt un rôle prépondérant dans leur entreprise.

La prudence est néanmoins de mise : 61 % des personnes interrogées se disent préoccupées par la dimension éthique de l’IA générative.

2- Les transformations numériques en cours réduisent la capacité des services informatiques.
Ainsi, 63 % des services informatiques auraient du mal à satisfaire la demande des équipes métiers. La situation devrait même empirer, puisque 66 % des répondants s’attendent à une hausse de la demande au cours des 18 prochains mois. Face à cette problématique, 91 % des responsables informatiques affirment accorder de plus en plus d’attention à leur efficience opérationnelle.

« Les services informatiques s’efforcent continuellement d’accomplir davantage avec moins de ressources, de réduire les coûts, et de déployer les produits plus rapidement pour offrir une meilleure expérience client et employé. Il est donc essentiel que les DSI et les responsables informatiques se concentrent sur l’efficacité opérationnelle et l’excellence des processus », déclare Kheira Boulhila, Senior Vice President Solutions Engineering EMEA.

3 – Accroître la capacité de développement d’applications.
Seuls 18 % des services informatiques sont en mesure de satisfaire l’ensemble des demandes de développement d’applications qu’ils reçoivent. Pour augmenter leur capacité, 70 % d’entre eux ont adopté des outils low-code ou no-code, tandis que 44% tirent parti de la modularité.

4 – Opter pour une approche exhaustive en matière de sécurité.
59 % des responsables informatiques français peinent à combiner les objectifs de leurs équipes métiers et les besoins de sécurité, ce qui les pousse à adopter une variété de mesures de sécurité. 56 % des services informatiques de France ont recours au chiffrement de données, par exemple, et 51 % utilisent l’authentification multifactorielle.