QBE, l’un des leaders mondiaux de l’assurance et de la réassurance, a interrogé les PME et ETI françaises pour connaitre leurs principales préoccupations. Dans le contexte actuel, entre inflation, crise énergétique et contexte géopolitique tendu, les entreprises doivent continuer à faire face à de nombreux défis.
Top 3 des risques rencontrés par les entreprises au mois de juin 20231 :
• Risque lié à la hausse des prix des matières premières (49%)
• Risque cyber (37%)
• Risque financier lié à l’inflation (35%)
Près d’1 entreprise sur 2 révèle avoir augmenté ses prix
La hausse des prix des matières premières est le premier risque mentionné par les dirigeants, malgré un repli significatif sur l’année écoulée (85% en 2022 contre 49% en 2023). En parallèle, quand le risque financier lié à l’inflation atteignait 64% en 2022, il est désormais cité par 35% des dirigeants interrogés. Les entreprises semblent donc avoir encaissé le choc initial de la hausse des prix, notamment des matières premières, entraînée par la sortie de crise sanitaire et la guerre en Ukraine – mais pas sans répercussions.
Pour s’adapter au contexte inflationniste actuel, près d’1 entreprise sur 2 déclare avoir dû augmenter ses prix de vente (49%). Elles sont aussi 46% à avoir diminué leurs frais généraux et 36% à avoir négocié les prix des matières premières avec leurs fournisseurs.
Le paradoxe de l’énergie
En octobre dernier, la pénurie d’énergie était un enjeu crucial pour les entreprises. En effet, la hausse des prix des énergies (71%) et la difficulté d’approvisionnement en énergie (44%) figuraient parmi les risques les plus appréhendés par les dirigeants2.
Aujourd’hui, seules 15% des entreprises disent être confrontées à ce risque. Cependant, l’étude suggère que la plupart d’entre elles se sont penchées sur la question. En effet, trois entreprises sur cinq disent avoir mis en place des mesures de sobriété énergétique ces six derniers mois : 35% disent avoir un peu avancé et 26% bien avancé leurs projets. Seules 5% ne s’y sont pas du tout intéressées, tandis que 20% en sont au stade de la réflexion.
Un chiffre qui devrait d’ailleurs potentiellement évoluer avec le lancement le 20 juin dernier du second acte du Plan de sobriété du gouvernement, visant à faire baisser la consommation énergétique cet été.