Ce tour mené par Boehringer Ingelheim Venture Fund et Roche Venture Fund servira au financement de l’approche novatrice de la société dans la régénération des cellules bêta. Le programme phare de DiogenX pourrait devenir le premier traitement capable de modifier le cours de la pathologie dans le diabète symptomatique de type 1.
DiogenX, société de biotechnologie spécialisée dans la régénération des cellules bêta productrices d’insuline pour le traitement du diabète, annonce aujourd’hui avoir finalisé un tour de financement de série A de 27,5 millions d’euros. De nouveaux investisseurs, Roche Venture Fund, Eli Lilly and Company et Omnes, ont rejoint les investisseurs historiques Boehringer Ingelheim Venture Fund (BIVF), JDRF T1D Fund et AdBio partners lors de ce financement. Celui-ci permettra d’avancer le principal candidat-médicament de DiogenX en développement clinique pour les patients atteints de diabète de type 1. DiogenX avait précédemment levé 4,5 millions d’euros, en juin 2020.
Le programme principal de DiogenX vise à régénérer les cellules bêta pancréatiques productrices d’insuline à l’aide d’une protéine recombinante qui module la voie de signalisation Wnt/β-caténine. En cas de succès, il dispose de tout le potentiel pour devenir une thérapie first-in-class, capable de modifier le cours de la maladie, pour le traitement du diabète. À ce jour, la société a démontré l’efficacité de ce programme dans la prévention et l’inversion du diabète dans des modèles in vivo de diabète de type 1. Elle a réalisé une première preuve de principe avec une augmentation significative des cellules bêta humaines fonctionnelles, productrices d’insuline, lors de recherches précliniques. L’exposition à long terme a été bien tolérée dans les études précliniques, montrant la sécurité de l’approche de DiogenX ciblant la voie Wnt/β-caténine. L’ensemble de ces données montre un potentiel d’utilisation clinique à la fois en monothérapie et en combinaison avec des injections d’insuline et/ou d’autres thérapies ciblant les cellules ß pancréatiques.
« Nous travaillons activement au développement d’une thérapie de rupture pour exploiter les cellules bêta endogènes résiduelles du patient afin d’augmenter la production d’insuline et de modifier l’évolution du diabète. Cela éliminerait potentiellement le besoin d’insuline exogène chez certains patients », explique Benjamin Charles, Président de DiogenX. « La clôture de ce financement et le solide consortium d’investisseurs, experts en biopharma et dans le domaine du diabète, apportent à DiogenX les fonds et l’expertise nécessaires pour avancer notre programme principal vers la phase I chez les patients diabétiques de type 1. »