On ne le dit pas assez, mais la collection Atlas des éditions Autrement est assez remarquable. Pour qui veut découvrir un sujet, le creuser ou tout simplement opérer une petite piqure de rappel, tout y est. A chaque fois un thème, des analyses, des cartes et des tableaux viennent décortiquer un thème que l’on pensait connaître. Au programme du jour, l’Atlas des guerres de l’époque moderne, de Olivier Aranda, Julien Guinand et Caroline Le Mao.
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Vous pensez tout savoir de Lépante mais avez des doutes sur la Ligue de Cognac, l’épopée des Conquistadors vous est connue mais le Japon médiéval un peu moins, et bien cet Atlas est fait pour vous. Posons le décor :
La guerre moderne déferle sur terre et sur mer. Aucun lieu du globe n’est épargné. Les Européens, dans leur expansionnisme colonial, se confrontent d’abord aux populations locales. Puis ces champs de bataille deviennent des lieux de conflits entre les nations occidentales elles-mêmes, donnant à la guerre une dimension mondiale. Les révolutions scientifiques et techniques, les réformes tactiques et stratégiques vont servir empires et royaumes et favorisent le développement de nouvelles façons de combattre : poudre noire et canon, artillerie de campagne, guerre de course, création d’une administration étatique structurée…
Epoque de transitions donc mais, est c’est assez rare pour être signalée, rapportée à l’échelle mondiale. C’est que le péril est grand à vouloir penser le monde seulement au sein de nos frontières européennes et de se désolidariser de mouvements de fond bien plus puissants. Rien de tout cela dans cet Atlas.
C’est donc à livre « à piocher », on ouvre une page un peu au hasard, et découvre un thème et en à peine 10 minutes on fait le plein de connaissances. Pratique, intelligent et efficace.
