Budget des cadeaux, repas de Noël et festivités du nouvel an, l’inflation s’est invitée sous le sapin et à la table des français cette année. Dans un contexte de flambée des coûts de l’énergie et de hausse généralisée des prix, les français ont dû modifier leurs habitudes de consommation mais ils ne se sont pas privés pour autant. Plus regardant sur leurs dépenses, ils ont également réduit la voilure en matière de dons aux associations en 2022.
La fintech SumUp dévoile aujourd’hui les résultats d’une nouvelle étude menée en France, qui prend le pouls de la façon dont les Français ont vécu la saison des fêtes, teintée par la crise. Voici les principaux enseignements de cette étude :
Dons : un maintien de la solidarité mais des montants moins importants
Malgré un contexte socio-économique relativement tendu affectant leur pouvoir d’achat, les français restent généreux envers les associations caritatives. Ce constat positif est toutefois à nuancer au regard d’un don moyen en baisse de 15% en 2022 et d’un volume d’activité en euros en diminution de presque 9%.
“ Ces chiffres démontrent que cette période de forte incertitude et de hausse des prix n’induit pas de fuite massive de la générosité du public mais plutôt des arbitrages financiers qui se traduisent par une moindre générosité. Un montant en baisse notamment affecté par les inquiétudes grandissantes des ménages quant à la préservation de leur pouvoir d’achat. “ analyse SumUp.
Des arbitrages nécessaires pour conjuguer fêtes raisonnables et plaisir d’offrir
Entre le repas de Noël et celui du nouvel an, puis les cadeaux pour faire plaisir à sa famille ou ses proches, la période des fêtes est généralement synonyme de dépenses plus ou moins importantes. Si ce contexte invite plutôt aux restrictions et à la modération, les français n’ont pas sacrifié la magie de Noël sur l’autel de l’inflation.
Chiffres à l’appui, l’étude met en lumière un écart modéré entre le panier moyen de 2021 pour les bars et restaurants et celui de 2022. A l’heure du réveillon, ce dernier connaît une baisse de 8% sur la soirée du Nouvel An comparativement à l’année précédente, passant de 42,1€ en 2021 à 38,7€ en moyenne en 2022. Autre enseignement surprenant dans le contexte actuel, le volume d’affaires des bars et restaurants à l’occasion du réveillon affiche une hausse de 50% et 18% respectivement par rapport à 2021.
S’agissant des dépenses relatives aux cadeaux de Noël, la fintech SumUp observe que le panier moyen est globalement en légère baisse cette année par rapport à 2021, avec des nuances selon les périodes analysées (voir graphique ci-dessous). Dans le détail, il est en baisse de 17% en Pays de la Loire sur la période du 25 octobre au 15 novembre et de 14% dans les Hauts-de-France du 21 au 27 novembre; il est à contrario en hausse de 10% en Île-de-France sur la période du 19 au 24 décembre.
“ Malgré un contexte budgétaire compliqué, on constate que les français ont pour la plupart estimé que les célébrations de fin d’année demeuraient une priorité. Si le budget alloué aux cadeaux ou au repas du nouvel an est un peu plus serré, la fin d’année n’a pas été pour autant une variable d’ajustement du budget des ménages. Ces enseignements montrent que les fêtes de fin d’année restent une valeur refuge et un moment privilégié de partage sur lequel les français ne sont pas prêts à faire l’impasse, quitte à faire des efforts pour se faire plaisir sans se ruiner ! ” explique SumUp.