Commençons cet article par un bon vieux raccourci. Sans Enigma, pas d’Alan Turing, sans Alan Turing pas d’ordinateurs, sans ordinateurs pas de Steve Jobs, sans Steve Jobs pas d’iphone. Voilà, la simplification est grossière mais nous rappelle néanmoins la place centrale qu’a pris le craquage de la machine à coder Enigma dans l’histoire de l’informatique. Si pour vous tous ces mots et noms sont encore assez flous, rassurez-vous Fabien Tillon, Dermot Turing Lelio Bonaccorso publient Qui a cassé Enigma aux éditions Nouveau Monde, pour tout comprendre de cette folle aventure.
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Nous sommes donc dans les années 30, et les services secrets alliés butent sur un problème de taille. Les allemands viennent de mettre au point une nouvelle machine pour crypter les communications, son nom : Enigma. Passons sur les détails techniques, mais en gros cette machine très technique se révèle inviolable.
C’était sans compter sur une réseau d’agents français, polonais et britanniques, qui vont se lancer avec succès dans la création d’un appareil encore plus sophistiqué pour percer les mystères de la machine allemande. Après des mois et des années de recherche, Eureka, Enigma est craquée et le visage de la seconde guerre mondiale s’en voit changé définitivement. Toutes les communications militaires allemandes seront désormais lues, décortiquées et analysées par les services secrets britanniques.
Voilà pour l’histoire résumée à grand traits. Avec Qui a cassé Enigma, Fabien Tillon, Dermot Turing Lelio Bonaccorso nous plongent avec brio et aisance au cœur de cette aventure tortueuse, de sorte que l’on ressort de cette BD avec l’impression heureuse d’avoir appris quelque chose tout en prenant plaisir à la lecture. Pari réussi donc.