ABBYY, entreprise spécialisée dans l’Intelligent Process Automation (IPA), révèle les conclusions de sa nouvelle étude, menée en partenariat avec Sapio Research, portant sur l’identification des facteurs de succès ou d’échec de projets d’automatisation en entreprise. La pandémie a en effet eu pour conséquence, qu’au cours des deux dernières années, 99% des décideurs IT ont adopté des technologies d’automatisation.
Sur cette période, un changement s’est opéré dans la manière dont les décideurs IT appréhendent les technologies d’automatisation, marqué par une nouvelle approche centrée sur les collaborateurs. Les résultats de ce changement d’orientation sont matérialisés par une réduction des investissements dans l’automatisation robotisée des processus (RPA), couplée à la montée en puissance de l’Intelligent Document Processing (IDP) et des technologies d’automatisation des processus. Ainsi, 82% des entreprises françaises estiment avoir réussi à déployer des systèmes de Process Automation, alors qu’elles n’étaient que 30% à 50% dans le passé à n’utiliser que la RPA.
Cette tendance serait due à la fois à l’évolution des besoins de leurs clients, à la nécessité d’assurer la continuité des opérations et à l’existence de nombreuses opportunités sur le marché. Le succès de ces stratégies de digitalisation tient essentiellement à la priorité donnée aux collaborateurs dans les orientations stratégiques des entreprises depuis la pandémie. En effet, les choix de solutions technologiques ne sont plus calculés uniquement en fonction des intérêts strictement économiques et technologiques des entreprises.
Principaux enseignements :
- Les processus « document centric » et la Process Automation sont les deux principales technologies déployées par les entreprises depuis deux ans. Toutefois, la RPA est l’une des technologies les moins mises en œuvre (26 %).
- 61% des décideurs Français ont été capables d’identifier l’échec d’un projet dans les trois premiers mois de son déploiement.
- 39% des répondants affirment avoir obtenu un ROI 2 fois supérieur à leur investissement grâce aux projets d’automatisation
200 décideurs informatiques en France, ont été consultés pour déterminer les raisons de leur choix d’investir à la base :
- 42% indiquent que cela permet de mieux se préparer au travail à distance.
- 33% pour se préparer au travail hybride.
- 33% pour lutter contre le burnout des collaborateurs.
- 15% expliquent qu’il s’agissait d’une pression exercée par les collaborateurs pour mettre en place le dispositif.
Les effectifs travaillant à distance constituent la nouvelle norme pour une grande partie des entreprises, que des employés insatisfaits favorisent le phénomène de « grande démission », et que l’équilibre vie professionnelle / vie privée est aujourd’hui au cœur des priorités.