L’industrie française des véhicules électriques se développe trop peu. C’est le constat dressé par un rapport de l’ONG Transport & Environnement, qui compare l’essor de la filière dans tous les pays d’Europe avec des projections jusqu’à 2030.
La production automobile en France a fortement été impactée par la pandémie de Covid-19. Une situation qui ne devrait pas s’améliorer malgré la levée progressive des restrictions sanitaires. En effet, les pénuries de matériaux et notamment de semi-conducteurs restent importantes. L’objectif de la France demeure le même ; retrouver la cinquième position au niveau européen en matière de production automobile. Pour l’heure, le gouvernement espère atteindre une production de deux millions de véhicules électriques d’ici 2030.
Cependant même un retour à la normale de l’activité ne permettrait pas à la France de devenir l’un des leaders européens concernant les véhicules électriques. L’ONG bruxelloise, Transport & Environnement, estime dans son étude que les constructeurs tricolores sont trop peu ambitieux. Les groupes Stellantis et Renault se situent en milieu de tableau parmi l’ensemble des constructeurs européens (les deux entités enregistrent respectivement 46 et 57 points sur 100 d’après l’étude).
L’industrie automobile française n’a donc pas pleinement pris le virage de l’électrique. Une situation regrettable, à l’heure où le réseau français s’estime en capacité d’alimenter plus de 16 millions de véhicules.