La majorité des Français âgés de 10 à 15 ans sont pessimistes quant à l’avenir. C’est ce que révèle la nouvelle étude Ipsos pour la néobanque Kard.
L’insouciance ne semble plus être l’apanage de l’adolescence. C’est en tout cas ce que révèle la dernière étude Ipsos pour la néobanque Kard. Selon l’institut de sondage qui a mené l’enquête auprès des 10-15 ans « un jeune sur deux pense que le monde de demain sera moins bien qu’aujourd’hui ». Un pessimiste qui touche particulièrement les jeunes filles, 59% disent ne pas avoir confiance en l’avenir contre 54% pour les garçons. Et c’est le changement climatique se hisse en première position des préoccupations pour 48% des sondés, avant la pauvreté citée par 42% des jeunes interrogés.
Peu de confiance dans la politique et le collectif
L’étude fait également état d’une confiance pour la politique qui s’érode. Parmi les sondés, seulement 7% pensent qu’il faut s’engager en politique pour changer la société. En effet, 48% d’entre eux préfèrent faire le choix de consommer mieux et de choisir un métier qui leur permette de défendre leurs idées, loin devant le vote qui réunit à peine 31% des jeunes interrogés.
Plus édifiant encore, 6 jeunes sur 10 déclarent ne pas savoir quelle est leur orientation politique et lorsqu’ils se positionnent. Autre illustration de leur intérêt très modéré pour la politique, seulement 50% des 10-15 ans seraient favorables au droit de vote à 16 ans.
La campagne présidentielle ne suscite pas non plus d’intérêt pour certains candidats. D’ailleurs, lorsqu’on leur demande qui ferait le meilleur Président de la république, la grande majorité d’entre eux répond qu’ils ne savent pas, ne connaissent pas assez les candidats pour se prononcer (57%). En conclusion, nos jeunes sont inquiets quant à l’avenir. Et ce n’est pas les timides avancées de la COP26 qui leur permettra de changer d’avis.