Selon l’Organisation Internationale du Travail le nombre d’heures travaillées en 2021 est inférieur à celui d’avant la pandémie. Une baisse de 4,3% liée à la réduction de l’activité sous l’effet de la crise sanitaire.
Le marché de l’emploi mondial a souffert plus que prévu sous l’effet de la pandémie de Covid-19. Selon l’OIT, les écarts sont très importants entre les économies développées et celles en développement. Dans son dernier rapport, l’organisation constate également que la disponibilité des vaccins ou les capacités de relance budgétaire participent à creuser ces inégalités. En effet, ces facteurs influent sur la performance des pays à relancer leurs activités et donc leur marché de l’emploi.
A l’origine l’OIT prévoyait une diminution du nombre d’heures travaillées de 3,5% en 2021 par rapport à 2019. Soit la dernière année avant la crise sanitaire. Toutefois l’organisation onusienne a réestimé cette baisse à -4,3%. Le rapport montre aussi que les heures de travail dans les pays à revenu élevé ont eu tendance à enregistrer une reprise en 2021. A l’inverse les pays à revenu intermédiaire ou faible continent de subir de larges pertes.
L’organisation estime que si les pays à faible revenu disposaient d’un accès plus équitable aux vaccins, la reprise au niveau des heures de travail pourrait rattraper celle des économies les plus riches en seulement un trimestre.