Pour des questions de genre, de couleurs de peau, de religions ou de style vestimentaire, certaines personnes se voient refuser un emploi. C’est le constat que dresse un sondage de l’Ifop. Les discriminations à l’embauche sont passées de 12% en 2001 à 21% en 2021.
Les discriminations à l’embauche ont presque doublé en vingt ans. Un sondage de l’Ifop mené auprès de 4.026 salariés âgés de plus de 18 ans, montre que 21% d’entre eux ont subi des discriminations lors d’une recherche d’emploi.
Deux salariés sur dix affirment avoir subi une discrimination. Parmi ceux-là, 23% sont des femmes. Les moins de 30 ans se disent aussi plus souvent concernés. L’étude montre également que les salariés en situation de handicap représentent 38% des victimes de discriminations. Une situation similaire pour les chercheurs d’emplois ayant un accent marqué.
Les discriminations interviennent durant différentes phases du processus d’embauche. Notamment durant un entretien d’embauche ou lors de l’examen d’un CV. A noté que depuis 2013 les discriminations racistes reculent tandis que celles relatives à l’obésité ou l’orientation sexuelle sont plus fortement marquées.
La tenue vestimentaire devient aussi un prétexte plus fréquent de de discrimination. 9% des sondés indiquent qu’un employeur leur a déjà fait comprendre qu’ils pourraient avoir le poste à condition de changer leur style vestimentaire ou à condition de perdre du poids. Ils sont aussi 5% à évoquer la condition de porter des tenues plus « sexy » et « aguichantes ».