Depuis le 15 Octobre les tests PCR ou antigéniques sont payants. Seule une ordonnance permet de se faire dépister gratuitement dans les laboratoires. Certains biologistes craignent donc une chute des tests qui ferait perdre de la visibilité sur l’évolution de l’épidémie.
Emmanuel Macron l’avait annoncé : fini la gratuité des tests. Cette mesure doit inciter les français à ne plus effectuer des tests dits « de confort », remboursés par la Sécurité Sociale. Une façon pour l’exécutif de pousser les citoyens à se faire vacciner. En conséquence, le gouvernement a consulté les biologistes qui réalisent les tests. Ces derniers redoutent une chute de 80% des tests PCR ou antigéniques si les personnes sont contraintes de les payer de leur poche.
L’objectif de l’exécutif est de réduire la facture de la Sécurité Sociale. En effet, la note des tests s’élevait l’an dernier a plus de 2,2 milliards d’euros. Cette année elle atteint même 4,9 milliards d’euros. Pourtant, dans un premier temps, la mise en place du Pass sanitaire a augmenté ce montant. De nombreux français ont été contraint de se faire tester pour partir en vacance ou se rendre dans un bar, un restaurant ou un lieu culturel. Cependant à cause des tests PCR à 43,89 euros et des antigéniques à 22 euros, le nombre de dépistages va fortement chuter.
C’est justement cette situation qui inquiète les biologistes. Effectivement, si les tests chutent il sera plus complexe d’avoir une vue d’ensemble sur l’évolution de l’épidémie. Les employés des laboratoires estiment que sans des tests massifs la détection de nouveaux variants ou de cluster sera impossible. D’autant que le vaccin prévient les formes graves de la Covid mais n’empêche pas sa diffusion via les contaminations.
