Un e-commerce facile et respectueux de l’environnement

Un e-commerce facile et respectueux de l’environnement

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Sous l’effet de la pandémie de Covid-19, le e-commerce n’a cessé de se développer. Cependant son impact écologique est souvent pointé du doigt, de même que la logistique complexe à mettre en place. Sur ces points, Sophie Bernard, COO (Responsable des Opérations) chez Packlink, cherche à faciliter le travail des e-commerçants. Selon elle, cette méthode de vente est plus durable qu’il n’y parait.

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Amazon, eBay, Leboncoin, Vinted… nombreuses sont les plateformes qui permettent d’échanger des produits entre professionnels et particuliers. Déjà fortement utilisé auparavant, la crise sanitaire a conduit à davantage plébisciter ce mode de consommation à travers le monde. Le passage au e-commerce a, en effet, permis à des commerçants de maintenir leur activité malgré la fermeture de leurs boutiques.

Packlink permet de s’adapter au e-commerce

Toutefois, cette mutation ne s’est pas faite sans difficultés. Si les plus grandes firmes s’étaient déjà adaptées, les commerces de proximité ont eu plus de peine. En effet, les auto-entrepreneurs, les TPE ou les commerçants locaux avaient, à leurs dispositions, peu d’outils pour se lancer dans le e-commerce. Ainsi, avec Packlink, ces derniers peuvent « se simplifier la tâche », selon Sophie Bernard. La COO de l’entreprise explique que la plateforme « aide les e-commerçants à envoyer leurs paquets ». Elle leur permet aussi « d’acheter les bonnes étiquettes d’expéditions, qui correspondent aux besoins du vendeur ou du client ».

L’objectif est de « réduire le temps et l’argent » qu’investissent les entrepreneurs dans la préparation d’une livraison. Certains « peinent à trouver les bonnes étiquettes » ou « passent de longues heures à faire la queue » devant les bureaux de postes. D’autres encore, qui viennent tout juste de se mettre au e-commerce, se sentent « submergés par la multiplication des commandes ». Packlink permet donc d’éviter ces désagréments.

Sophie Bernard rappelle aussi que la plateforme participe à combler les lacunes des entrepreneurs liées à « l’écart générationnel ». En effet, quelques-uns sont « peu à l’aise avec les nouvelles technologies » et ont du mal à se mettre au e-commerce. Bien souvent à cause de leur âge. Packlink offre, en conséquence, des conseils et une assistance pour « guider les commerçants » dans la mutation de leur business. Evidemment, la plateforme assure un suivi des livraisons même pour les envois de colis à l’international.

Construire un e-commerce moins polluant

Concernant maintenant l’impact environnemental du e-commerce, Sophie Bernard préconise d’éviter « toutes position extrêmes ». En clair, d’après elle, si le modèle des livraisons doit « se perfectionner » pour être plus écologique, il ne faut toutefois pas le condamner d’office. Une déclaration qui intervient alors que le gouvernement se penche, depuis quelques mois, sur l’impact climatique du e-commerce. Le Sénat a notamment restreint la construction de nouveaux entrepôts et l’Etat a proposé une charte environnementale aux entreprises du secteur. Sur le sujet, Sophie Bernard estime d’ailleurs qu’une enseigne aura un bilan carbone moins important « en favorisant les livraisons plutôt qu’en construisant différents magasins à travers le territoire ».

La COO de Packlink rappelle que la plateforme fait partie des sociétés pionnières en matière de « propositions d’initiatives » pour construire un e-commerce durable. Elle sensibilise fortement ses clients à « l’optimisation des livraisons ». Par exemple, en sectorisant les zones où plusieurs colis doivent arriver, cela évite que « les camions de transport ne circulent en étant qu’à moitié remplis ». Enfin, l’autre piste évoquée par Sophie Bernard consiste à « empêcher ces mêmes camions de rouler à vide ». C’est à dire qu’après une tournée de livraisons, les sociétés de transport pourraient « faire revenir les camions aux entrepôts avec d’autres colis ». Notamment ceux qui doivent être livrés près du lieu de stockage, ou alors les articles qui ne conviennent pas et qui doivent retourner à l’expéditeur. Avec ce système « l’ensemble des trajets seraient optimisés ».

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