D’ici 2050 les compagnies aériennes mondiales souhaitent atteindre zéro émission nette de CO2. Un objectif audacieux défendu par l’Association du Transport Aérien International (IATA) pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le but est de garantir la liberté de voler pour les générations futures. Le secteur de l’aéronautique cherche à se doter d’une second souffle écologique pour relancer ses activités. En effet, il peine toujours à se relever après l’impact de la pandémie de Covid. Les voyages de tourisme ou d’affaires se font rare et la production industriels d’appareils fonctionne en flux tendu. Une telle situation fait que le domaine aérien reste dépendant, pour l’heure, des aides publiques. Dans le détail sur l’année 2021, les compagnies perdront 51,8 milliards de dollars. Elles prévoient encore 11,6 milliards de pertes en 2022.
Si les chiffres ne sont pas bons, demeure toutefois l’image – la plus verte possible – pour redorer le blason du transport aérien. Ainsi le nouvel engagement de l’IATA intervient 12 ans après que l’association eut présenté un premier plan de réduction des émissions de CO2. Les 290 plus grandes compagnies aériennes avaient alors promis de les réduire de 50%, d’ici à 2050, par rapport au niveau de 2005.
L’approbation de ce nouvel objectif a néanmoins été marqué par des remarques des compagnies chinoises. Elles ont souligné que l’échéance de 2050 n’était pas cohérente avec celle adoptée par le gouvernement de Pékin. L’exécutif chinois souhaite, pour sa part, atteindre une neutralité carbone en 2060.