Jamais les fonds de démarrage des startups françaises n’ont été si importants. D’après une étude menée par le cabinet EY, les montants levés ont augmenté de 90%, par rapport à l’année dernière. Au total, 415 levées de fonds ont permis d’atteindre une somme de 5,14 milliards d’euros. Selon le cabinet, le seuil symbolique des 10 milliards d’euros pourrait bien être franchi cette année.

Pourtant 2020 avait déjà été un bon millésime pour le capital-risque des entreprises. En progression de 7% par rapport à l’année 2019, malgré l’impact de la pandémie de Covid sur les investissements. L’envolée des startups françaises s’explique notamment par l’abondance de l’argent. Un phénomène lié aux mesures de soutien envers les banques centrales afin de répondre à la crise sanitaire. Enfin le besoin d’innovation dans les domaines écologiques ou numériques explique l’intérêt pour les startups, pionnières dans ce domaine.

Dans le détail, en 2021, le secteur des services internet a concentré la plus grosse partie des investissements, totalisant près de 2,4 milliards d’euros. Viennent ensuite les fintech avec près de 1,1 milliard d’euros levés, puis les biotech (564 millions d’euros). Le montant moyen des levées de fonds augmentent également, signe du fort potentiel des pépites françaises.

Cependant, le Royaume-Uni reste le pays européen le plus dynamique en matière de capital-risque, avec 16,44 milliards d’euros levés. Les britanniques restent talonné par les startups allemande qui enregistrent 7,83 milliards d’euros de financement. La France est donc le troisième pays européens en matière d’attractivité des startups.