La levée des restrictions sanitaires à travers le globe va accélérer la reprise des activités économiques. Toutefois le retour de la croissance, d’ici l’année prochaine, va se faire plus rapidement dans les pays développés que dans les pays émergents. Une disparité liée à l’obtention des doses de vaccins selon le FMI. En effet d’après l’institution internationale, sans les sérums les pays peuvent être confronté à des résurgences de l’épidémie. Une situation qui pourrait engendrer de nouveaux confinements ou couvre feu, néfastes pour l’économie des pays.

Les vaccins permettent la fin des restrictions sanitaires et le retour de la croissance

Le produit intérieur brut (PIB) devrait progresser plus vite que prévu dans les économies développées, de 5,6% en 2021. A l’inverse les économies émergentes connaitront une croissance plus faible à 4,9%. L’Inde incarne parfaitement ce phénomène. Alors qu’une résurgence du virus, causée par le variant Delta, touche le pays, la croissance prévue initialement à plus 12% tombe désormais à 9,3%. A titre de comparaison les pays développés comptent en moyenne 40% de leur population vaccinées contre 11% pour les pays émergents. La situation est encore plus critique dans les pays à faible croissance où parfois moins de 5% de la population est vaccinée. En conséquence le FMI a proposé un plan de 50 milliards de dollars pour accélérer la vaccination au niveau mondial.

L’émergence de variants pourrait coûter 4.500 milliards de dollars à l’économie internationale d’ici 2025 selon le rapport du FMI. L’autre facteur qui creuse le fossé entre les pays est le soutien plus ou moins important apporté par les gouvernements à leur économie. Ainsi, les États-Unis devraient connaître une croissance de 7% cette année grâce au plan d’investissement massif pour aider les entreprises. Idem dans la zone euro, où le plan de relance devrait stimuler la croissance, désormais attendue à 4,6% en 2021. La France, quant à elle, devrait voir son PIB bondir de 5,8% cette année est 4,2% l’an prochain.