Après plusieurs jours de tractation, les discussions n’ont pas abouties à l’OPEP. Les pays exportateurs de pétrole ne s’entendent pas sur les volumes à produire pour le mois d’août. Une situation qui pourrait faire grimper le prix du baril.
Cinq jours de négociation pour rien. Après trois tentatives infructueuses pour trouver un accord, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole a tout simplement annulé l’ultime réunion d’hier. Les participants ne se sont pas entendus sur les volumes de pétrole à produire pour le mois d’août. Les Emirats Arabes Unis exigent une augmentation de leur quota, une requête refusée notamment par l’Arabie Saoudite.
L’OPEP et les pays partenaires, avaient en effet fixé un niveau de production modeste, afin d’assurer la stabilité des prix, alors que la demande mondiale baissait à cause de la pandémie. Le cartel avait retiré volontairement du marché 9,7 millions de barils par jour. Désormais, à l’heure de la reprise de l’économie, 400.000 de ces barils devaient être réintroduits sur le marché quotidiennement. C’est trop peu pour les Emirats Arabes Unis, qui ont quitté la table des négociations.
Une situation qui pourrait engendrer une hausse des prix du pétrole. Cela menacerait la reprise mondiale de l’après-pandémie notamment pour les entreprises qui consomment massivement du carburant. Déjà ce mardi matin le prix du brut aux Etats-Unis a atteint son plus haut niveau depuis 2014.
