Hôtellerie : un premier trimestre désastreux

Hôtellerie : un premier trimestre désastreux

Hôtellerie

Avec la pandémie de covid-19, le secteur de l’hôtellerie a connu un début d’année catastrophique. Au cours du premier trimestre seule une chambre sur trois était occupée, d’après l’INSEE. Un impact particulièrement négatif sur les hôtels des stations de ski.

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La crise sanitaire a eu raison de la fréquentation hotellière. Aujourd’hui l’INSEE a publié une étude qui évalue l’impact de la pandémie sur l’activité des hôtels. D’après le rapport 14,8 millions de nuitées ont été enregistrées sur le trimestre, soit le tiers du niveau habituel.

En cause notamment les restrictions sanitaires. Entre les confinements et les fermetures de lieux culturels ou de loisirs, la mobilité des touristes français ou étrangers a été réduite. Ce qui a entrainé une diminution des réservations. Au premier trimestre, seulement six hôtels sur dix sont restés ouverts. En outre, le taux d’occupation des établissements est toujours faible. Il s’établi à 32% entre janvier et mars 2021, contre 40%, à la même période un an plus tôt, au début de la pandémie.

La santé de l’hôtellerie différente selon les régions

Dans le détail, le constat diffère selon les régions. Sans le tourisme d’affaire ou les visiteurs étrangers, l’Île-de-France a vu la fréquentation de ses hôtels baisser de 81%. Les hôtels situés en montagne ont notamment été victimes des restrictions sanitaires. Ces derniers n’ont pu compter sur les remontées mécaniques. La fréquentation dans les stations de ski s’est donc écroulée de 84%. Un recul qui a plombé le bilan globale de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Mais l’ensemble des régions subissent une baisse du nombre de nuitées hôtelières d’au moins 40% par rapport aux premiers trimestres des années précédentes. Enfin les hôtels les plus luxueux ont été particulièrement touchés par la crise. Les établissements de 4 ou 5 étoiles, ont vu leur fréquentation chuter de 75% sur cette période.

Les hôteliers comptent désormais sur l’été 2021 pour renflouer leurs caisses. Reste encore la menace liée au variant Delta qui pèse sur la saison estivale.

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