Selon une étude menée par la société KPMG les femmes sont encore trop peu présentes dans les directions des entreprises. Les sociétés comptant moins de 500 salariés sont en retard sur la participation des femmes aux instances décisionnelles.
L’inclusion des femmes dans les entreprises a encore des progrès à faire. Cela fait presque dix ans que la loi Copé-Zimmermann, qui fixe un quota de 40% de femmes dans les entreprises de plus de 500 salariés, a été adoptée. Pourtant selon l’étude menée par KPMG, d’importants progrès sont encore nécessaire pour embaucher davantage de femmes et les intégrer au processus de gouvernance des entreprises. Elles sont particulièrement absentes dans les conseils d’administration et les comités de direction.
D’après l’étude, plus l’entreprise est grande et plus les femmes sont représentées dans les conseils d’administration. On compte 43% de femmes présentent dans les entreprises de plus de 500 salariés contre 22 % dans les PME et 21 % dans les ETI. En revanche, le taux de féminisation dans les comités de direction se stabilise globalement autour de 25%. Et ce, qu’importe la taille de l’entreprise ou son secteur d’activité.
Une fois le quota des 40% atteint, alors les recrutements de femmes se font plus rares
Cette féminisation est principalement motivée par l’impératif de la loi. Une fois que le quota des 40% est atteint, alors les recrutements de femmes se font plus rares. Quant aux plus petites entreprises, qui n’ont aucune obligation, elles se montrent indécises. Seulement 20% des ETI et 10% des PME envisagent d’augmenter la proportion de femmes dans leurs effectifs.
L’étude démontre aussi qu’à peine 18% des dirigeants de PME affirment avoir un projet de féminisation de leur comité de direction. Ce chiffre tombe à 8 % dans les entreprises de plus de 500 personnes. Enfin les femmes sont peu nombreuses à la tête des entreprises. On compte seulement une femme dirigeante pour une soixante hommes au même poste.