Comme chaque année, l’éditeur SaaS d’acquisition des talents iCIMS révèle les résultats de son étude sur les attentes des jeunes diplômés. Cette année, le Covid-19 a très nettement marqué les jeunes et leurs attentes quant au monde du travail.
La 6ème édition de l’étude annuelle iCIMS a été réalisée en avril 2021 par l’institut Wakefiled auprès de 1000 étudiants. Les résultats de celle-ci montrent que la génération Z se recentre davantage autour de valeurs d’inclusion et de lien social. Après un an de télétravail forcé, ils admettent majoritairement préférer les relations humaines directes au tout digital.
Une GenZ pas si digitale
Dès le recrutement, les attentes des jeunes diplômés se portent sur l’équilibre entre le digital et l’humain. En effet, l’étude nous apprend que 90% des répondants préfèrent des entretiens d’embauches réalisés en présentiel, et ce malgré les nombreux avantages que présente l’entretien en visio. Il semblerait donc que la crise sanitaire ait eu un impact sur le besoin de « réel » des jeunes diplômés.
De la même manière, la génération Z semblent très attachée au travail en présentiel. Sans rejeter entièrement le télétravail, les étudiants français interrogés aspirent à un équilibre entre travail au bureau et à la maison. 20% d’entre eux se disent toutefois prêts à se rendre au bureau tous les jours contre seulement 3% qui accepteraient de télétravailler à 100%. Les entreprises vont donc devoir tenir compte de ce besoin accru de concilier flexibilité et lien social direct.
Les jeunes diplômés en quête de sens et d’engagement
Salaires, missions, ambiance de travail, quelles sont les priorités de la génération Z au moment de chercher du travail ? L’étude iCIMS montre que le salaire n’est pas toujours le premier critère pour les jeunes qui lui préfèrent l’intérêt des missions (pour 58% des répondants) et la localisation (pour 50%). Un tiers des répondants portent également une grande attention aux initiatives déployées par l’entreprise sur des problématiques de diversité et d’inclusion.
Ces résultats traduisent les nouvelles préoccupations des jeunes générations qui cherchent à créer du sens dans leur travail, à échanger et à s’enrichir des différences. 90% des répondants attendent d’ailleurs de leur futur employeur qu’il s’engage en faveur de la diversité et de l’inclusion, notamment dans leur recrutement. Les professionnels des RH devront donc adapter leur méthodes de recrutement à ces nouvelles aspirations et rassurer les candidats sur l’emploi du digital qui favorise souvent la mixité.
Des inquiétudes face à leur employabilité
Mais si les jeunes diplômés attendent beaucoup du monde du travail, ils restent inquiet de leur intégration dans celui-ci. En effet, 87% des étudiants interrogés avouent ne pas être certains de trouver un emploi à cause de la crise sanitaire. Ils sont donc nombreux à envisager un plan B.
44% des interrogés pensent continuer leurs études quand 20% souhaitent profiter de ce temps pour voyager. Certains imaginent même prendre un emploi temporaire ou en freelance (27%). Ce résultat laisse entrevoir un risque de pénurie de talents dans certains métiers.