Avec un équilibre vie pro/vie perso fortement bouleversé par la généralisation massive du télétravail, gérer son temps de travail est devenu bien plus complexe qu’auparavant. Et si c’était justement le moment de repenser cette pratique afin de pleinement répondre aux attentes et besoins des collaborateurs ?
Place à la flexibilité
Avec un lieu de travail qui a, pour beaucoup, fusionné avec notre lieu de vie, pas toujours facile de jongler entre nos impératifs professionnels et notre vie personnelle. C’est pourquoi il est temps de s’intéresser plus précisément à la flexibilité, notion originaire des pays anglo-saxons. Cette dernière a un objectif simple et clair : apporter davantage de souplesse dans le quotidien des salariés.
Oui, mais concrètement, comment ça se passe ?
Il est simplement question de travailler depuis le lieu de son choix (domicile, bureau, coworking, etc.) et d’adapter soi-même son rythme de travail en fonction de ses disponibilités et ainsi choisir les plages horaires consacrées au travail. Par exemple, un salarié avec un important rendez-vous médical le mercredi pourra choisir de faire plus d’heures le jeudi pour ainsi rattraper les heures où il n’a pas pu travailler. Les exemples sont évidemment très nombreux et cette multitude de situations reflète justement bien les réels besoins que pourrait combler cette notion de flexibilité. Il s’agit juste de sortir des horaires « traditionnels » et de laisser le collaborateur s’organiser lui-même.
Un gage de confiance….
Cette flexibilité revient donc à donner toutes les clés aux équipes pour qu’elles puissent résoudre elles-mêmes leurs problématiques de gestion du temps. Ce sont les collaborateurs qui trouvent eux-mêmes les solutions à leurs différents besoins. Une approche qui va leur apporter davantage de liberté et de souplesse dans leur quotidien, mais aussi, par la même occasion, être une véritable preuve de confiance de l’entreprise envers leurs capacités à gérer leurs temps de travail.
… qui va également être source d’épanouissement, d’engagement et de bien-être
Cette confiance va aussi permettre de valoriser les différents collaborateurs qui ne vont plus « subir » l’organisation générale, mais seront, au contraire, plus que jamais acteurs de son bon fonctionnement. Une réelle nuance donc, qui va également contribuer à booster l’engagement puisque chacun va naturellement se montrer plus investi et impliqué au quotidien pour devenir véritablement « maître » de l’organisation de son travail. Au final, cette flexibilité va également contribuer à maintenir ce précieux équilibre vie pro/vie perso au sein des équipes et donc favoriser l’épanouissement de tout le monde. Améliorant par la même occasion la qualité de vie au travail et le bien-être.
Quelques faux pas à éviter
Évidemment, cette pratique du travail « flexible » doit être encadrée et son fonctionnement bien explicité par l’entreprise pour que tout se déroule sans accroc. Une certaine supervision est également nécessaire pour éviter tout phénomène « d’hyper-connexion » ou d’heures supplémentaires non comptabilisées. Enfin, n’oublions pas que ce mode de travail ne convient pas à toutes les personnalités ni à tous les postes. Certains préfèreront des rythmes plus « classiques », il faut donc bien veiller à que ce travail flexible réponde bien aux besoins et attentes de l’équipe/l’organisation concernée.
Un apport de taille pour la marque employeur
Cette flexibilité est également la preuve qu’une organisation sait inclure les besoins de ses collaborateurs au sein des évolutions organisationnelles nécessaires pour faire face aux différents évènements. Cela va donc contribuer à donner l’image d’une structure plus moderne, en phase avec son temps, plus ouverte, plus agile et donc, forcément, plus attractive en comparaison de ses concurrents. Un avantage non négligeable qui saura faire la différence lors de la quête de nouveaux talents.
Par Sébastien Elvira, Porte-Parole Protime